Carnet n°803 du 25 février 2024

TANT VA LA CRUCHE À L’EAU …

Si, comme chaque semaine, j’ai hésité au moment de choisir le titre et donc le « déroulé », de mon 803ème carnet, 

j’ai eu, en ce 25 février 2024, une deuxième hésitation concernant son « opportunité » 

à deux jours de ma « déclaration du 27 février « …

Finalement, comme d’habitude, après avoir choisi d’en écrire un, la question de son titre s’est  posée.

J’ai d’abord pensé  à  : « À l’Est, rien de nouveau » en écho au titre d’un roman écrit en 1928 suivi d’un film de 1930, qu’adolescent j’ai découvert au cinéclub de Laon : « À l’Ouest rien de nouveau »

un titre pour illustrer aujourd’hui l’enlisement « à l’est de chez nous » avec la guerre en Ukraine, les menaces iraniennes, les incertitudes turques sans oublier les terroristes du Hamas à Gaza , 

quand, semaine après semaine depuis deux ans, on ne peut que regretter que la guerre d’agression russe se poursuive en Ukraine 

sans véritable mouvement vers une sortie victorieuse de nos amis ukrainiens y compris par manque de moyens pour les soutenir des occidentaux qui oublient que ce sont aussi nous  que les Ukrainiens défendent,

tandis qu’à Gaza, faute de libération préalable des otages civils enlevés sur le territoire israélien le 7 octobre dernier par le Hamas, 

aucun cessez le feu n’a pu être décidé malgré les souffrances des civils gazaouis, 

deux conditions n’étant pas remplies : la libération des otages suivi d’un cessez le feu… pour pouvoir ouvrir des négociations en vue de la recherche d’une solution qui permettrait une « coexistence pacifique » entre l’État d’Israël et les Palestiniens. 

Finalement, du fait de la situation française tristement illustré ce dimanche par ce qui s’est passé au salon de l’Agriculture, 

une nouvelle « première » dans l’épopée macroniste », du jamais vu avant ce 60ème salon, … après 59 salons où les Présidents de la République se sont toujours sereinement déplacés dans ses allées en dégustant de multiples produits agricoles 

et comme ce n’est pas la première « première » depuis 2017… entre les gilets jaunes, les défilés contre la réforme des retraites et les barrages routiers par les agriculteurs (pour ne citer que les 3 exemples les plus marquants) ,

 j’ai choisi pour mon titre un extrait d’une très vieille expression qui remonte à 1594  : « Tant va la cruche à l’eau, à la fin elle se brise » 

ce qui signifie : « à force de s’exposer à un danger »,( même mineur) il finit toujours par survenir »

autrement dit « à jouer avec le feu on finit toujours par se brûler », 

            ce que fait notre Président de la République avec une certaine jouissance apparente avant que « la fin pour lui n’arrive »

mais dont la France et les Français(e)s en ont déjà payé, en paient et en paieront les conséquences, en particulier les plus modestes et les plus fragiles d’entre eux…

En le voyant, lui et les siens, gouverner ainsi depuis près de 8 ans (après, rappelons-le toujours, avoir partagé le pouvoir durant une bonne partie du mandat de François Hollande) ,

ils me font, en les écoutant, penser à la fable de Monsieur Jean de la Fontaine, « la laitière et le pot au lait » 

avec Perette que l’on entend rêver : « tout le bien du monde est à nous,  mon peuple m’aime » 

jusqu’à ce que le pot au lait tombant… , elle se retrouve « gros jean comme devant »… « adieu veaux, vaches, cochons, couvée »…

Certain(e)s peuvent s’en réjouir pour des raisons électoralistes… moi pas… ! 

car moi, « j’ai mal à ma France » et je souffre des ricanements que l’on devine (ou que l’on entend) chez « nos adversaires »… 

mais aussi chez certains de nos « amis »…

et je ne parle pas de celui qui se croit le droit de brocarder chez nous notre drapeau tricolore qualifié de « satanique »et, je cite, « sans aucune valeur auprès d’Allah » 

De toute ma vie, je n’ai jamais vu ni entendu cela…

Le temps du « en même temps » est passé pour laisser pour laisser place à un temps du genre « girouette » et de navigation à l’aveuglette… 

         Tous ces constats dont j’ai fait mon 803èmecarnet expliqueront, pour partie, les raisons de ma déclaration du 27 février… 

sans, aujourd’hui, en préjuger de sa conclusion…

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