Carnet n°802 du 18 février 2024

JE NE ME TAIRAI PAS !

J’aurais voulu en ce dimanche 18 février, à 9 jours donc de ma « Déclaration du 27 février  2024 », 

(le 27 février, une date qui a « égrainé » toute ma vie depuis mon premier jour … comme j’ai déjà eu souvent l’occasion de le dire), 

une déclaration dans laquelle je préciserai mes intentions pour ce qui concerne les 2 ans à venir, après avoir beaucoup réfléchi et donc laissé « planer » certaines « incertitudes », 

j’aurais voulu, disais-je, titrer et rédiger un carnet tout en douceur, voire en tendresse, à l’image de « la France d’hier » que j’aime toujours 

et qu’incarnait si bien Bourvil, en particulier avec deux de ses chansons « Le petit bal perdu » et « La tendresse », 

mais l’actualité, à tous les niveaux, m’a conduit à redire et à développer ce que Jean Jaurès disait à propos du courage :

« le courage c’est  de ne pas se taire »… 

Au niveau local d’abord, il m’est arrivé, hier soir en faisant mes courses de la semaine, et ce, pour la première fois depuis 48 ans d’être « interpellé » par un « homme vêtu d’une Djellaba » à propos de ma supposée position sur la Palestine et ce bien sûr, en écho de toutes les insultes, menaces et manifestations hostiles dont j’ai fait l’objet depuis qu’en décembre dernier, j’avais osé demander la libération des otages emprisonnés par le mouvement terroristes Hamas le 7 octobre dernier, 

le Hamas qui, rappelons-le, n’a qu’un objectif « détruire Israël » 

et ce enfin, au prix aussi depuis d’une souffrance incommensurable infligée aux Gazaouis 

en « réplique » de son agression sur le territoire israéliens de civils de tous âges… massacrés, blessés, violés, enlevés…

Alors oui, une fois encore, « je ne me tairai pas »

Les otages du 7 octobre 2023, toujours emprisonnés à Gaza doivent être libérés pour qu’un cessez le feu intervienne afin que soient ouvertes des négociations pour rechercher une solution de coexistence entre l’État d’Israël et les Palestiniens 

comme l’avait fait Yitzhak Rabin avec lequel j’avais, disons, « communiqué » en tant que Député Européen et Président de la « Délégation Europe-Israël ».

Concernant la Russie de Poutine dont l’agression de l’Ukraine qui aura 2 ans le 24 février prochain 

et dont j’ai pu dire, dès ce moment-là, que Poutine était sur le même « podium de l’infamie » qu’Hitler et Staline

ce qui m’avait valu bien des « contestations » plus ou moins musclées, 

alors que un de ses contestataires russe Alexeï Navalny, après d’ailleurs bien d’autres, vient de « décéder brutalement » dans un camp du nord de la Russie, en Arctique où il était enfermé sans pour autant cesser de se battre « à distance »… 

tandis que les russes qui le pleurent sont passibles de prison, 

beaucoup trop d’occidentaux doutent encore que l’Ukraine est aujourd’hui le pays qui, par son courage, est l’unique barrage de l’Union Européenne pour résister à l’appétit de Poutine bien décidé avec ses complicités islamistes… à détruire l’Occident.

Alors, là non plus,… et pour cela non plus « Je ne me tairai pas »

Pas plus que je ne me tairai en France pour dénoncer les complicités « des extrémistes » soit avec Poutine, soit avec les islamistes, soit avec les deux… 

suivez mon regard !...

Concernant « nos dirigeants », si j’ai apprécié, je veux le dire, le discours d’hommage à Robert Badinter et les mots justes du Président Macron, Robert Badinter, « un Homme pour l’éternité » qui doit rester un modèle pour nous tous et dont la parole va nous manquer en ces temps périlleux, 

je n’ai pas non plus oublié le temps, il y a 2 ans, où à l’image du Premier Secrétaire de l’URSS et du Président des États-Unis dans le film de 1964 de Stanley Kubrick « Docteur Folamour » messieurs Macron et Poutine s’appelaient familièrement Emmanuel et Vladimir… comme deux vieux bons amis…

Heureusement, cela a bien changé et c’est heureux, mais demain comme hier, si c’était nécessaire, « je ne me tairai pas »… 

pour dire ce que je pense de nos faiblesses… si ces faiblesses revenaient.

Reste maintenant à continuer à « passer des paroles aux actes » en nous réarmant sans retard dans tous les sens du terme, en France bien sûr et aussi sinon surtout au niveau Européen où, d’ailleurs, je n’imagine pas Viktor Orban présider l’Union Européenne même si « son tour est venu »… en raison de traités… ,      chacun sait pourquoi…

L’européen que je suis, là aussi le répète :

« Je ne me tairai pas » 

surtout à l’aube des élections européennes du 9 juin prochain.

L’Europe on l’aime, on en partage les valeurs ou on en sort ! 

Voilà ce qu’il faut dire à Orban et à quelques autres…

Et je dirai la même chose pour ce qui concerne les mouvements migratoires en direction de la France toujours en cours de discussion.

S’il n’est pas question de remettre en cause « un droit d’asile » justifié pour celles et ceux qui risquent la mort en restant dans leurs pays, 

ni de contester le droit pour des étudiants étrangers de venir effectivement étudier en France, 

ni de refuser le droit d’y venir y travailler comme c’est aussi le droit pour des français(e)s d’aller travailler à l’étranger, 

pour devenir Français(e), il faut assumer ses valeurs Républicaines de Liberté, Égalité, Fraternité et LAICITÉ ,

ce qui n’empêche pas de garder « au fond de soi » ses racines d’origines.

La France est « une République unie et indivisible ! »

Ce n’est pas un « patchwork » de communautés… inféodées à qui que ce soit ni à quoi que ce soit

Et là non plus « le demi polonais » que je suis par ma mère… ne se taira pas !

car si je ne renie pas mes racines, je n’ai qu’une nationalité et donc qu’une patrie…

Quelques mots encore sur la situation politique française 

et « quelques prévisions » que, pour certaines d’entre elles, j’aimerais voir ne pas se réaliser.

La majorité gouvernementale sort très affaiblie des derniers événements. 

Je n’exclu donc pas une dissolution même si le risque pour M. Macron est de déboucher sur « une cohabitation » ….

sauf que je l’y verrais tout à fait à l’aise d’autant que la « majorité » qui sortirait des urnes ne serait sans doute ni cohérente ni elle-même absolue…

Le paysage politique est tristement inédit, avec des extrêmes (que je ne qualifierai plus ni de gauche ni de droite) qui pourraient dominer… 

surtout d’ailleurs l’une d’entre elles… qui se renforce jour après jour alors que l’autre s’effondre.

Il y aura sans doute donc une forme de recomposition entre ceux qui défendent réellement nos valeurs Républicaines dont la laïcité dans tous les sens du terme … et les autres..! …

Qui peut ne pas croire que, pour cela aussi, « je ne me tairai pas »… 

si bien sûr à ce moment-là « l’horloge de ma vie ne s’est pas arrêtée » 

(je perd en ce moment tant d’ami(e)s souvent un peu plus jeunes que moi… que je ne peux pas ne pas non plus y penser…)

Pour ce qui est enfin de la situation villeneuvoise après son Conseil Municipal de ce mardilà non plus « je ne me tairai pas » 

pour défendre nos actions qui ont fait la réussite de notre Ville, 

pour rappeler certains « moments » de notre Histoire politique locale,… 

pour rappeler à chacun(e) « l’exigence de loyauté » 

pour s’assurer que la majorité actuelle ne doit pas servir de « marche pied » pour d’autres choix… à certaine de ses composantes…

J’aurai pu aussi aujourd’hui parler des mouvements sociaux qui se succèdent en France 

en rappelant qu’ils sont « des conséquences » et pas des « causes » des difficultés et des incertitudes actuelles quant à l’avenir plus ou moins compliqué de notre pays…

J’aurais pu parler des États-Unis et de Donald Trump.

et donc des conséquences de « certaines hypothèses » sur l’Europe et la France.

J’aurais sûrement du parler du dérèglement climatique 

et des conditions de vie sur terre de nos enfants et petits-enfants si nous ne changeons pas de « logiciel ».

Je l’ai déjà fait… et dans ces domaines aussi, chaque fois que nécessaire « je ne me tairai pas »

Oui vraiment et pour conclure, si on est loin de « la France d’hier » et du « Petit bal perdu » de Bourvil.

Pour autant, plus que jamais on a besoin de tendresse 

et quand on parle de « circuits courts »

d’une vie plus simple sans pour autant être moins agréable à vivre, 

d’un peu plus d’intelligence « humaine » et beaucoup moins d’intelligence « artificielle » (« quel gros mot ! »), 

de moins de solitude pour tous…, 

on en est pas si loin de cette » France d’hier » … dans nos et dans mes aspirations.

Et là encore, chaque fois que nécessaire, JE NE ME TAIRAI PAS !

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