J.O 2024 UNE FRANCE FIERE DE SES COULEURS !
Si, comme le disait déjà Jacques Chirac le 2 septembre 2002, « la maison brûle et nous regardons ailleurs »,
des paroles auxquelles j’ajouterai, 22 ans plus tard, que c’est le monde qui s’est aujourd’hui enflammé tandis que nous regardons trop souvent « toujours ailleurs »,
un terrible constat que je ne manque pas de NOUS reprocher régulièrement,
en ce 4 août 2024, un 4 août… date symbolique 235 ans après le vote par l’Assemblée Nationale Constituante en 1789 de « l’abolition des privilèges féodaux »,
j’ai voulu écrire un message beaucoup plus joyeux, réconfortant, coloré, voire même enthousiaste sinon enchanteur,
après une semaine de J.O où, à Paris comme à Villeneuve d’Ascq, nous avons pu et j’ai pu voir (et même à Villeneuve d’Ascq m’y mêler) des citoyennes et des citoyens
heureux et fier(e)s des couleurs de notre drapeau maintes fois hissés sur tous les sites olympiques au son de la Marseillaise …
et ce, grâce aux performances de nos athlètes tricolores qui nous ont presque fait oublier le chaos institutionnel dans lequel nous a plongé le Président Macron et le chaos politique alimenté par une majorité de politiciens français « de tous bords ».
Et si c’est donc avec un sentiment de « dérision » que j’ai pu voir sur nos écrans télés nos ex-ministres plus que jamais présents dans ces lieux de fêtes,
je ne ferai ici qu’une exception en la personne du Ministre de l’intérieur qui, avec les élus, tous nos services de sécurité, nos polices, notre gendarmerie et nos armées, peut se féliciter qu’à plus de la moitié du temps de ces jeux, grâce à leurs dévouements, à celui de citoyens bénévoles, des fonctionnaires nationaux et communaux et des services sanitaires ont fait, qu’à 7 jours de la clôture des Jeux, … tout s’est bien passé !
On peine à imaginer l‘énergie qu’il a fallu pour arriver à ce résultat, le temps passé sans compter et les dépenses engagées…
Mais, jusqu’à aujourd’hui, ce résultat est là, à la hauteur de nos espoirs, et je « croise les doigts » pour qu’il en soit de même d’ici le 11 août,
que la France restera en dehors d’un chaos mondial où la menace Poutiniste monte chaque jour d’un cran (dans le silence de ses amis français aux 2 extrêmes du monde politique), tandis que parallèlement Israël subit les menaces et des attaques sur toutes ses frontières de la part de l’Iran et des terroristes qui sont « à sa solde »…
On comprendra donc, à ce stade, mon désir de citer François Mitterrand qui déclarait le 3 mai 1988 :
« Je crois que la sécurité est un droit. Elle est une des conditions fondamentale du développement des libertés et de l’épanouissement de l’autonomie des personnes »,
François Mitterrand ajoutant à propos de la sécurité intérieure :
« la police est le métier difficile et dangereux de femmes et d’hommes dont le dévouement et le courage sont appréciés par tous »…
Même si ce n’est plus aujourd’hui toujours vrai que leurs dévouements et leurs courages soient toujours appréciés… quand on entend les insultes à l’égard de nos policiers venues du côté d’élus L.F.I… d’ailleurs bien muets en ce moment… ,
je sais qu’une grande majorité de Français(es), soutiennent, comme moi, ces femmes et ces homme du plus profond d’eux même.
Oui vraiment, nous vivons des moments de « Vrai Bonheur » au cœur d’une grande fête populaire comme on n’en avait jamais connu
et je suis fier, en tant que Maire de Villeneuve d’Ascq, d’y avoir et d’y contribuer avec vigilance durant chaque heure de chaque journée qui passe …
Puisse maintenant le Président Macron et le monde politique français en tirer toutes les leçons et ne pas nous replonger dans le chaos, une fois « les lumières éteintes »…
qu’ils entendront le « conseil « qui nous vient, lui aussi, de François Mitterrand et que j’adresse particulièrement au Président de la République actuel :
« Le pouvoir n’est rien s’il ne s’accompagne pas de la légitimité de l’opinion publique.
On ne peut pas gouverner en se contentant de gérer les apparences… »
Comme quoi , rien n’est jamais perdu d’avance quand on en a la volonté et qu’on s’en donne les moyens même face à un horizon particulièrement sombre comme l’est celui d’aujourd’hui … avec toujours en tête ces mots de Georges Bernanos :
« On ne subit pas l’avenir, on le fait ».
C’est sans doute ce qui me conduira à aller jusqu’au bout de tous mes engagements pour nos valeurs républicaines, contre ceux qui les remettent en cause, pour une Paix retrouvéedans la liberté et l’indépendance des peuples en Ukraine et au Moyen Orient , contre ceux qui abiment notre planète et, ainsi, réduisent l’espérance de vie de l’espèce humaine,…
même si « le temps qui me reste est compté » convaincu que je suis, comme Léon TOLSTOÏ, que :
« Le temps qui nous reste à vivre est plus important que toutes les années écoulées »…
et cela même … s’il me plait et s’il me passionne de « revisiter » par le rêve, par la pensée… et par la plume… toutes « mes années écoulées » pour m’y retrouver et y retrouver tous les êtres que j’ai connu, que j’ai aimé et qui me manquent toujours autant… sinon de plus en plus…