MA FRANCE
À la veille d’un scrutin électoral qui aurait pu, ou du, m’inspirer en titre, celui d’une chanson « tout va changer demain »,
si le changement espéré le 7 juillet pouvait répondre aujourd’hui à l’optimisme alors affiché par Michel Fugain en 1967
… ce qui, on en conviendra, est loin de pouvoir être le cas aujourd’hui,
m’étant promis de ne plus m’exprimer sur ces élections avant le 20 juillet … et ce, quelque soient les résultats…,
afin de me laisser le temps d’un repos nécessaire et d’une sérénité que j’espère « retrouvable » … sinon retrouvée,
avant une gestion qui s’annonce compliquée des J.O,
une rentrée de septembre certainement agitée,
une fin d’année 2024 perturbée sinon pire,
une année 2025 en forme de « mission impossible »… en particulier pour les communes, leurs budgets et la gestion par les élus locaux, au plus près des citoyens, de leurs pulsions, angoisses et exigences, sinon colères,
c’est finalement le titre, la musique et certaines de ses paroles de la chanson de Jean Ferrat de 1965 « Ma France »
qui, au cours de la nuit passée, m’ont inspiré le titre de mon 822ème carnet « MA FRANCE »…
(je cite)
« De plaines en forêt, de vallons en collines… au grand soleil qui courbe la Provence, des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche,…
je n’en finirai pas d’écrire ta chanson Ma France…
Du Vieil Hugo…, Picasso, Eluard, ils n’en finissent pas tes artistes prophètes,
leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une… »
Oui ma France, celle que j’aimeetqu’on a peine à retrouverdans les discours et les débats actuels…c’est le moins qu’on puisse dire…
C’est pourquoi, pour la première fois de ma vie, j’ai décidé « de prendre mes distances »
après la décision tout à fait irresponsable de Monsieur Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale en plein été pour des raisons qui ne tiennent qu’à son « juvénile égo »,
pour, personnellement, essayer de retrouver « force et sérénité » après ces jours et ces semaines épuisantes physiquement, mentalement et moralement…
en ne modifiant pas mes dates de congés fixées depuis longtemps en raison des JO à Villeneuve d’Ascq ,
en allant donc essayer de retrouver « cette France Profonde »
afin d’être, je l’espère, dans 3 semaines « à la hauteur » de la gestion des J.O Villeneuvois dans « un contexte » que je ne qualifierai pas,
et ce, durant 2 semaines, suivies, 2 semaines plus tard, sans doute d’une chaude rentrée…
avec ou sans un gouvernement digne de ce nom, des Ministres nouveaux, anciens ou « recyclés »…
un monde politique en plein chaos avec toutes ses conséquences… en termes de pulsions, d’excès en tous genres ou de lâchetés…
Le peuple aura voté… démocratiquement ces 30 juin et 7 juillet… et de ce point de vue là… rien à redire… !
Mais avec quelles conséquences à tous les niveaux, du niveau mondial à celui de nos quartiers ?…
le peuple n’y sera certes pour rien … seul Monsieur Macron en portera la lourde responsabilité…
Je partirai donc après avoir voté, assuré d’avoir des élu(e)s, des services et des citoyens bénévoles parfaitement capables d’assurer la bonne gestion de ces 2 jours d’élections sous la coordination de Maryvonne Girard…
À ce stade en effet… on n’a pas besoin de moi… ni de mes commentaires.
Mais « après », je le pense, en ces périodes de chaos, avec mon expérience et ma liberté, j’aurai encore « mon utilité » dans la gestion à tous les niveaux des conséquences de ces scrutins,
des décisions qu’elles généreront, de l’analyse qu’il faudra en faire et des conséquences qu’il faudra en tirer dans les prochaines semaines, les prochains mois et les 2 prochaines années,…
somme toute… à l’échelle de « mes derniers horizons »…, ce dont, je vous l’avoue, j’aurais aimé pouvoir me passer pour ma fin de vie… publique…
Mais c’est ainsi… et celles et ceux qui lisent mes carnets depuis plusieurs années n’en seront pas surpris…
Premières étapes de mon « périple »,
la vallée de la Loire, ce fleuve tranquille et ses châteaux royaux, une étape en forme donc de voyage au cœur de nos racines profondes… chères à Joachim du Bellay,
une étape suivie de quelques jours à Rocamadour, une cité mariale depuis le XIIème siècle, « une cité (dite ) de la foi », où se côtoient sa Basilique, sa crypte, ses chapelles, son chemin de croix et la vierge noire…
Qu’on soit « croyant » ou non, nul ne peut être insensible aux émotions qu’elle génère…
Voilà j’en resterai là pour aujourd’hui en espérant que chacun(e) aura bien compris que je n’ai plus comme objectif que d’aider modestement à essayer d’éviter les périls qui menacent « notre France », notre Ville, tous mes concitoyen(ne)s dont surtout les plus jeunes… souvent désorientés par « ce monde » que les moins jeunes et les plus vieux sont en train de leur laisser.
J’aurais pu finir ma vie « en roue libre », mais j’ai choisi de me battre encore
et, pour cela, il m’est aujourd’hui nécessaire de prendre un recul suffisant pour retrouver une certaine sérénité et éviter ainsi le risque de, « pertes de sang-froid » consécutives à trop de fatigue…
car ce n’est jamais ainsi qu’on prend de bonnes décisions, ni dans l’instant présent ni pour préparer l’avenir…
Comme l’avait déjà très bien dit Sénèque au début de notre ère :
« Le calme n’est pas l’absence de tempête mais la capacité de rester serein sous la tempête »
