Carnet n°804 du 3 mars 2024

… « Si les ukrainiens n’étaient pas là »   …

Ce sont les 4 jours de repos passés en Normandie durant la semaine écoulée, une Normandie où on commémorera, le 6 juin prochain, le 80ème anniversaire du débarquement allié pour libérer la France et l’Europe du joug nazi 

et ce, près de 11 semaines après avoir commémoré le 80ème du Massacre d’Ascq commis par des jeunesses hitlériennes qui allaient déjà vers la Manche dans l’attente de ce débarquement,

ce sont donc ces 4 jours qui m’ont rappelé cette chanson de Michel Sardou de 1967 « si les ricains n’étaient pas là… »

une chanson qui d’ailleurs, à l’époque, lui avait valu de nombreuses critiques 

et donc une chanson qui, par voie de conséquences, m’a fait penser à ce titre pour mon 804ème carnet   : « si les ukrainiens n’étaient pas là… »

ce que je vais essayer d’expliquer après avoir rappelé quelques chiffres à propos du débarquement en Normandie du 6 juin 1944, 11 mois avant la capitulation de l’Allemagne, le 8 mai 1945.

    D’abord, sur les 156 000 soldats alliés du 6 juin 1944

si les américains furent au nombre de 59 000, les britanniques en comptèrent 73 000 accompagnés de 21 000 canadiens, 

parachutés ou débarqués par 12 000 avions et 7 000 bateaux face aux 50 000 soldats allemands qui stationnaient sur la côte.

   Ensuite, et on en parle rarement, rappeler les 20 000 civils normands tués qui ont payé cher ce jour, les jours précédents et les jours suivants

du fait des nécessaires bombardements effectués pour éviter que, comme à Dieppe en 1942, les alliés soient rejetés à la mer en quelques heures, 

sans oublier la participation, nous dit on, de 3 051 français, paras, commandos, marines et aviateurs 

ni, bien sûr, les centaines de résistants qui ont servi « d’indicateurs » aux alliés sur le sol français… sans lesquels l’issue du « Jour le plus long » aurait été beaucoup plus incertaine.

   J’aurai l’occasion de revenir sur tout cela en juin prochain mais je voulais le dire aujourd’hui 

car si « les ricains » et tous les autres alliés dont les britanniques (eux aussi trop souvent négligés quant au rôle qu’ils ont joués durant les 5 ans de la guerre ) 

sans lesquels, comme disait Sardou, nous serions peut-être restés allemands ou, comme à « l’est » de l’Europe, devenus des « Républiques du type soviétique », 

il en est de même aujourd’hui pour ce qui est de l’Ukraine car « si les ukrainiens n’étaient pas là »,

vus les similitudes entre Hitler, Staline et Poutine , une partie de l’Europe serait peut-être déjà dans la même situation qu’elle connut en 1940, 

en 5 semaines pour ce qui est de la France entre le 10 mai et le 17 juin 1940 malgré les sacrifices de nos courageux soldats malheureusement mal préparés, mal armés et mal commandés…

   Une leçon, disais-je, pour continuer à aider les ukrainiens en leur renforçant nos aides

mais aussi en nous « préparant » car si on veut éviter une guerre il faut s’y préparer pour décourager l’adversaire potentiel et, s’il attaque, avoir les moyens de l’arrêter, de le repousser et le battre !

Alors, « Fi les petites polémiques » sur les propos du Président Macron, du chancelier allemand et de quelques autres, 

la guerre, c’est comme l’avenir, plutôt que de la prévoir, il faut  s’y préparer… pour éviter le pire dans tous les cas.

Toute l’Histoire en fourmille d’exemples…

Au demeurant, Monsieur le Président Macron, permettez moi de vous le dire respectueusement :  il n’est peut-être pas utile « d’être trop bavard » 

même si votre « prise de conscience » du danger, contrairement à vos attitudes d’avant le 24 février 2022, 

ne peut que satisfaire l’homme que je suis qui, il y a déjà plus de 2 ans, mesurait l’ampleur de ce danger… peut-être à cause de mes gènes polonais.

   Alors n’en parlons plus… et « préparons nous », ce qui est la condition première pour que nous puissions, en 2024, continuer en France à vivre « presque comme avant » y compris en préparant nos vacances d’été après les commémorations du 6 juin et en continuant à avoir des rêves et des projets dans tous les domaines.

Oui, Monsieur le Président de la République, 

j’aurais aimé que vous soyez des nôtres le 24 mars prochain à Ascq pour qu’on puisse se le dire 

        dans une unité nécessaire s’agissant de la défense de nos Démocraties, Nations, Valeurs et Peuples.

  A ce stade de mon carnet, j’aurais pu aujourd’hui reparler aussi de la situation dramatique au Proche Orient et de ma position qui n’a jamais changé :

        Libération immédiate de tous les otages du Hamas avec un cessez le feu et l’ouverture de négociations permettant de trouver une solution pour une coexistence pacifique entre l’État d’Israël et les Palestiniens… en arrêtant ainsi les terribles souffrances des civils gazaouis…

J’attends que « là-bas aussi il y ait du nouveau » … à l’est du bassin méditerranéen en vue peut-être, un jour, d’une « confédération euro-méditerranéenne » 

seule solution pour éviter que là où la vie sur terre a commencée… un jour elle ne finisse pas s’éteindre…

 J’aurais pu (ou du) aussi « m’épancher » sur la partie du peuple Russe qui, avec un courage qu’on a du mal à mesurer 

s’est « associée dans la douleur » après la mort d’Alexeï Navalny…

des russes qui nous rappellent que le dictateur Poutine ne représente pas tout le peuple Russe, un peuple riche de son Histoire, de sa culture, de ses valeurs et de ses talents.

Puissent « d’autres Navalny », dont son épouse, prendre rapidement le relais et continuer son combat jusqu’à la victoire.

En attendant, plus près de chez nous, la vie a continué… presque comme si tout ce que j’ai décrit précédemment n’était pas arrivé… 

avec, en France, 

un salon de l’agriculture « très agité », c’est le moins qu’on puisse dire,

une campagne électorale des élections européennes du 9 juin, commencée sur des thèmes et avec des leaders pour qui l’Europe et « leur » élection au Parlement Européen… ne sont que des « prétextes » à des élections nationales futures, 

beaucoup de pluie dans les Hauts-de-France et des « sautes d’humeur » météorologiques un peu partout,

une vie quotidienne de plus en plus difficile pour les plus pauvres et les plus fragiles de nos concitoyens, des situations entre des « solidarités associatives » pour les soulager et des « décisions » étatiques qui les aggravent, 

de la violence un peu partout sous toutes ses formes,

des  « poussées » d’islamisme et d’antisémitisme en progressions exponentielles, 

de multiplespreuves de l’inefficacité (et le terme est faible) du capitalisme libéral, du libre échangisme et de la mondialisation…

J’en passe… et de pires…

À Villeneuve d’Ascq  enfin, mon annonce du 27 février de ma volonté d’aller jusqu’au bout de mon mandat en 2026 

« pour y conforter le présent et préparer l’avenir »… semble avoir été bien reçue 

si j’en juge par les centaines de messages, sms, mails, courriers et autres… qui me sont parvenus depuis.

Cela me donne encore plus de responsabilités qui me feront tout faire pour en être digne…

Sur un plan sportif (dans le bon sens du terme), 

la victoire mercredi dernier de nos Guerrières de l’ESBVA aura été un grand moment avant un 3èmematch prévu en Hongrie mercredi prochain.

Le Salon du Chocolat de ce weekend à l’Espace Concorde aura « réveillé les papilles » de tous ses amateurs et atténué sans doute « les effets pessimistes » de la météo.

La vie municipale a continué 

avec, pour moi, après 4 jours d’absence,

des centaines de courriers, rapports, notes et articles à lire, à annoter, à viser, à signer, à transférer…

Somme toute, la vie a continué 

avec ses bons et ses moins bons moments, ses bonnes et ses mauvaises nouvelles dont les « départs » de quelques vieux amis qui continuent « à prendre le même chemin  »… accompagnés de ma tristesse…

Autant d’occasions, une nouvelle fois pour moi, de m’interroger depuis le fond du bocage Normand émaillé d’abbayes en ruines mais « toujours vivantes », quelques lectures de textes de François Mitterrand sur ces mêmes sujets existentiels…, 

sur le sens donc de la vie, son éternité génétique et ce sentiment d’en n’être qu’un de ses maillions  éphémères mais indispensables… 

    et finalement donc « l’envie d’être »… pour assurer la continuité de celles et ceux qui nous suivent….

C’est sur cette note « intemporelle » que s’achèvera aujourd’hui mon 804ème carnet… 

        et demain sera un autre jour…

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