Carnet n° 593 du 10 février 2020

« Soi-xante-quatre points sur cent »

Seul(e)s les admiratrices, admirateurs et « fans » de Georges Brassens fredonneront sans doute en cet instant le titre de ce 593ème carnet sur la musique d’une chanson peu connue de son chanteur mythique car jamais elle n’est passée sur quelque radio que ce soit en raison de ses paroles (« Quatre-vingt-quinze fois sur cent »…),

et ce, d’autant plus, qu’elles n’ont aucun rapport entre elles, puisqu’il s’agit là des 64% de Françaises et de Français qui, selon un sondage Odoxa commandé par le Figaro et France info, qualifient le Président Macron de « mauvais Président » (dont 32%  de « très mauvais Président »).

Faut-il, doit-on ou peut-on s’en étonner ? Malheureusement (je dis bien malheureusement)… NON !

C’est, en effet, le résultat de politiques menées par lui et les siens depuis un peu plus de deux ans et demi, toutes (ou presque) rejetées sur le fond comme sur la forme par une majorité de Français(es).

Je ne cesse de répéter depuis des mois que je le regrette car ce sont les Françaises et les Français qui, dans leur grande majorité, en souffrent en premier lieu et, avec eux, notre pays, la France.

Certain(e)s, l’œil rivé sur les Présidentielles de 2022, s’en réjouissent et s’en réjouiront de plus en plus.

Pas moi…

D’autres y verront de bonnes raisons de gagner les élections municipales.

Sans doute… mais, à nouveau candidat avec bien sûr l’espoir de les gagner, j’aurais espéré, sinon désiré, ne pas gagner à ce prix.

Sur tous les dossiers vitaux pour notre pays, non seulement M. Macron a toujours privilégié les « très riches », non seulement il s’est fait le chantre (« personne qui glorifie » selon le Larousse) d’un libéralisme mondialiste débridé, mais pour faire passer ses politiques impopulaires il a joué « la carte du pourrissement » au risque, pour lui et les siens, de s’en voir atteint…

Je ne sais pas aujourd’hui où tout cela nous mènera sur le plan national dans les 2 ans et trois mois qui leur reste … mais je crains le pire… d’autant que des solutions alternatives dans « le Camp du Progrès » peinent à poindre… (c’est le moins qu’on puisse dire).

Quant aux élections municipales, comme je le disais déjà la semaine dernière, malgré « la technique du coucou », les essais avortés de camouflage, elles sont d’ores et déjà perdues pour le parti présidentiel.

A Villeneuve d’Ascq, ma liste, « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2020 », une liste de large rassemblement, est prête et nos candidat(e)s sont en campagne, soutenu(e)s et accompagné(e)s par des militant(e)s très nombreux « à l’ouvrage » et particulièrement déterminé(e)s.

Les panneaux d’expression libre disponibles pour tous, en fournissent des preuves.

Quatre réunions publiques ont déjà eu lieu avec, au total, plus de 600 participant(e)s.

Plusieurs « réunions chez l’habitant » ont permis des contacts encore plus directs.

Deux documents écrits de campagne ont déjà été distribués.

Nos sites, blog, pages Facebook et autres outils de communication sont visités et alimentés chaque jour par des centaines (voire beaucoup plus pour mon blog) de visiteurs de tous milieux et de tous âges.

Notre « projet pour 2020 – 2026 » est écrit et il va partir à l’imprimerie pour être distribué avant le 13 mars.

Du « porte-à-porte » a déjà couvert plus de la moitié de la ville.

Notre « comité de soutien » a déjà dépassé les 400 signatures sans compter ni oublier toutes les autres formes de contacts, de discussions, de débats, de réponses aux questions posées, au gré des rues, des places, des commerces, des bureaux, des entreprises et des activités villeneuvoises.

Au moment où j’ai annoncé ma candidature le 2 octobre dernier, j’avais peine à imaginer une telle campagne. Les citoyennes et citoyens, les militantes et militants qui m’entourent m’ont d’ores et déjà fait dépasser toutes mes espérances.

Cela n’augure bien sûr en rien du résultat au soir du 15 mars prochain qui, pour moi, sera déterminant pour la suite… et même s’il n’était pas à la hauteur de mes espérances je ne regretterai pas de mettre lancé dans cette dernière « aventure ».

Pour moi, quoi qu’il arrive et arrivera, c’est « Villeneuve en tête », « Villeneuve d’Ascq en mouvement », « Villeneuve d’Ascq d’abord et avant tout », « l’humain au cœur » et nos valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Laïcité… des valeurs conjuguées, déclinées et mises en œuvre partout et sur tous les dossiers pour tous les citoyen(ne)s et dans tous les quartiers.

Alors certes, la mauvaise foi et les mensonges sont là…., tapis dans l’ombre…

On en a entendu de tristes couplets lors du dernier Conseil Municipal consacré au budget 2020, au demeurant voté par 42 voix sur 49.

Alors, certes aussi, certain(e)s ne s’en privent pas sur les réseaux internet…

Ce ne sont pas les meilleurs aspects d’une Démocratie, mais qu’importe… il me suffit alors de fermer les yeux et de me boucher les oreilles pour éviter de m’en rendre malade, cela n’en vaut vraiment pas la peine.

Je suis, en ce 10 février 2020, à 15 jours du cinquantenaire de la « Nouvelle Ville de Villeneuve d’Ascq » et à 17 jours de mon anniversaire,

je suis, disais-je, serein, fier de ce que j’ai fait et encore prêt à continuer durant 6 ans si les Villeneuvois(e)s le souhaitent.

Si tel n’était pas le cas le 15 mars, cela ne changerait rien à ma fierté et à ma sérénité ayant trouvé et retrouvé d’autres raisons pour cela… et je dirais « bonne chance » à Villeneuve d’Ascq et aux Villeneuvois(es) pour cette nouvelle aventure en souhaitant qu’elles et ils aient choisi des élu(e)s qui les aiment autant que j’aurais pu les aimer, des élu(e)s pour lesquel(le)s Villeneuve d’Ascq ne soit pas qu’une étape dans leur carrière politique…

Au demeurant, aujourd’hui la vie continue tout comme ma vie au service des Villeneuvois(es),

avec entre autres, cette semaine, en dehors d’un Conseil Municipal que je préfère oublier, une belle conférence sur le grand architecte Villeneuvois que fut Jean Pierre Watel, le lancement citoyen au Château de l’opération « zéro déchet », la poursuite de la préparation du 25 février à la Rose des Vents, des actions de campagne multiples et variées, une AG du CARL avec l’Astropole en filigrane, une société historique à la tâche, l’enfance d’Ascq au cœur des familles, une belle victoire du HBCV « number 1 » de la poule B de la nationale 2 de Hand, une autre victoire en foot fauteuil de nos Villeneuvois, celle du LOSC, le CPN du Héron qui fête ses 35 ans, des lotos un peu partout, des carnavals, des danses et de la musique etc…

Oui ça aussi, c’est Villeneuve d’Ascq !

Et j’espère que « les candidat(e)s de mars » ainsi que leur tête de liste en sont conscient(e)s même si j’en doute pour un trop grand nombre d’entre elles et eux…

Au demeurant enfin, la vie (et la mort) continue ailleurs… dans le monde avec, bien sûr, l’épidémie de coronavirus, ce qui me conforte dans les regrets que j’ai exprimés il y a 2 semaines, quant à « l’insouciance coupable » de certaines autorités (et je renvoie ceux qui en doutent à mon carnet 591 d’il y a 2 semaines titré « Probabilité ou espérance mathématique ».

En 15 jours, le nombre de décès (même si encore faible) a été multiplié par 8.

Si cette augmentation continuait à ce rythme, il ne faudrait que quelques mois pour passer à des chiffres exprimés en centaines de millions, voire beaucoup plus…

Je n’ose l’imaginer… J’espère et je veux croire que l’épidémie se ralentira avant de régresser… Mais qui sait ?

Et dans tous les cas, c’est « une alerte » de ce qui pourrait nous arriver un jour… car si la terre ne pourrait disparaître que du fait d’une collision cosmique, l’espèce humaine, c’est autre chose… surtout vu sa capacité à créer les outils et instruments (y compris bactériologiques) de sa propre destruction.

C’est, nous rappelle-t-on régulièrement, la seule espèce vivante capable de le faire.

Somme toute, Albert Jacquard avait bien raison de nous rappeler que :

« Désormais, la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la terre »,

même si malheureusement rien n’a changé « en mieux » depuis que Victor Hugo, au 19ème siècle déjà, nous prévenait en nous disant :

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas ».

Quant à celles et ceux qui se gaussent de mes bavardages… je leur dédierai ces mots de Bernard Werber :

« L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir »

… encore faut-il avoir ce qu’il faut pour cela…

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