Carnet n°561 du 1 juillet 2019

« Ma part de vérité» : « un crime parfait »

Si ce titre de mon 561ème carnet « un crime parfait » est aujourd’hui celui d’une série policière qui a débuté en 2017, une série dans laquelle des tueurs pensent avoir commis des crimes parfaits en les maquillant en suicides, le sens que je lui donne aujourd’hui est bien différent :

Pour moi, « un crime parfait » consiste à faire en sorte que l’auteur (e) ou les auteur (e)s poussent leur victime à s’éliminer elle-même : « ni vu, ni connu », une victime et pas de tueur ou de tueuse… 

Ce n’est pas nouveau en politique. Pierre Bérégovoy en a été un exemple douloureux en 1993. Il fait alors l’objet d’une campagne infâme. Le 1er mai 1993, après avoir rempli ses devoirs de Maire de Nevers, il se retrouve seul dans sa voiture où un révolver a été imprudemment laissé…on connaît la suite…

Alain Peyrefitte qui n’était pourtant pas de ses « amis politiques » écrira : « Pas un Français qui ne soit troublé par la fin brutale de Pierre Bérégovoy, chacun se demande quelle est la part de l’échec, des rumeurs clandestines, de la fragilité cachée ».

Aujourd’hui, c’est bien pire… Il n’y a plus aucune limite dans les manipulations et les mensonges…

Je savais depuis plusieurs mois que j’allais en être la cible. La flèche l’a atteinte et m’a atteint ce vendredi 28 juin 2019 avec tous ses effets odieux et douloureux…

 Assommé, brisé, cassé et quasiment « prêt à tout », la page se serait dès vendredi rapidement « tournée » si je n’avais pas eu un entourage fidèle, qui ne m’a pas lâché une minute.

J’ai refusé, sur les conseils de mon avocat Frank Berton qui a réagi samedi en mon nom, de répondre à chaud aux multiples médias qui m’ont téléphoné pour donner honnêtement un droit de réponse à une attaque d’une violence inouïe et infâme.

Je ne reviendrai pas ici sur ce que j’ai répondu à la Police le 26 avril dernier dans le cadre d’une enquête préliminaire suite à une plainte déposée contre moi en mars 2018 pour des faits insensés qui me sont « attribués » datant de plus de 10 ans.

A l’intention des lecteurs fidèles de mon blog, ami(e)s ou non, je veux aujourd’hui dire que les faits qui me sont reprochés sont sans aucun fondement, que je suis innocent de tout ce dont on m’accuse, qu’ils ne correspondent en rien à l’homme que j’ai toujours été, que j’ai, depuis, acquis quelques convictions sur l’origine, le déroulé et les raisons de cette « mise à mort politique » sans, bien sûr, en avoir les preuves puisque, contrairement à l’auteur du papier de vendredi, je n’ai eu droit (et c’est la loi) qu’à la lecture partielle de la plainte contre moi alors que « l’auteur du papier » affirme avoir eu communication de la plainte (ce qui n’est absolument pas légal concernant une enquête préliminaire).

Sans donc, conformément à la loi, rentrer dans le détail des faits qui me sont reprochés avec une virulence qui n’a de comparaison qu’avec la forme et le ton des questions posées dans les services municipaux et même directement à moi-même par l’auteur du papier en question, je veux rappeler un calendrier qui n’est pas neutre dans la carrière d’un élu de longue date, aujourd’hui de 43 ans durant laquelle il ne m’a jamais été reproché ni de fautes ni de délits et ce, quels que soient les domaines mais qui a su pour défendre sa Ville et ses valeurs multiplier ses ennemis.

Après 56 ans d’activités professionnelles et (ou) électives, aucun(e) de celles et ceux qui me connaissent ne pourront dire le contraire et pourtant « le coup de massue » est tombé qui m’a fait « éclater la tête » à l’issue d’une semaine bien commencée le dimanche précédent lors d’une fête du Coquelicot de « Rassemblement Citoyen » où j’ai pu rencontrer (peut-être pour la dernière fois), un grand nombre de mes ami(e)s fidèles anciens ou plus récents, une semaine continuée mardi par un Conseil Municipal unanime qui nous a valu un titre sans précédent de la Voix du Nord « les élus de Villeneuve d’Ascq s’offrent une fin de mandat en apothéose budgétaire » .

Il me faut rappeler, disais-je un calendrier sans en tirer quelques conclusions que ce soit avant que la Police n’ait terminé son travail d’investigation préliminaire, une Police dont je ne doute pas de l’honnêteté car s’il suffisait qu’une plainte soit déposée contre quelqu’un(e) pour que ce quelqu’un(e) soit condamné(e) et emprisonné(e) il n’y aurait plus grand monde dans nos rues et en particulier parmi les hommes et les femmes publics, issu(e)s des mondes politiques, culturels, sportifs et médiatiques (on l’a vu récemment avec quelques noms bien plus célèbres que le mien).

Tout commence début 2016 quand une élue de droite me fait mettre en examen en tant que Directeur de Publication de la Tribune pour un article du groupe FN de novembre 2015 jugé par elle infamant : je suis d’ailleurs convoqué pour cela en décembre 2019 devant le Tribunal correctionnel (soit 4 ans plus tard).

2018 : une copie d’un échange de messages est déposée dans ma boîte aux lettres en février, où un des auteurs propose « de m’éliminer ».

Je déposerai plainte… sans suite à ce jour…

  • Mars 2018 – « une plainte pour viol » est déposée contre moi dont je n’aurai connaissance que le 8 mars 2019 par une employée municipale après qu’elle ait été auditionnée par la Police
  • Juillet 2018 – j’annonce que je dirai ma décision pour les Municipales de mars 2020 le 27 février 2019 d’être ou non candidat, ce que je ferai finalement dès le 4 février.
  • Avril 2019 –  la PJ m’appelle le 9 avril et on se fixe un rendez-vous à la date du 26 avril dans le cadre, me dit-on alors, d’une enquête préliminaire suite à la plainte de mars 2018.

Durant plus de 3 heures, je réponds point par point à ce dont on m’accuse.

Tout figure dans le dossier de la Police et je n’ai pas à en faire état aujourd’hui.

Dans le même temps, « un média » investit les services municipaux et questionne certain(e)s élu(e)s (dont ma compagne Valérie Quesne).

Heureusement que depuis plus de 10 ans que nous sommes en couple, elle sait qui je suis, et elle n’est pas du genre à se laisser déstabiliser par des questions et attitudes pernicieuses… mais les autres qui ont été interrogés m’ont dit  n’en être pas sortis « indemnes »… vu la forme, le style et parfois la violence de certaines questions.

Concernant les nombreux agents et cadres municipaux interrogés, il faut d’ailleurs rappeler que l’obligation de réserve qui est la leur a été souvent ignorée par « le média » en question sur le fond comme sur la forme.

Enfin et avant que ne paraisse le papier de vendredi j’ai accepté de les rencontrer le 12 juin 2019 en présence de Sylvain Estager et de Marie-Christine Huguet et ce, durant 1H30 au cours de laquelle j’ai cru me retrouver au temps de l’inquisition.

Je suis maintenant de plus en plus convaincu que, dans quelques décennies, non seulement notre terre aura l’allure du film « Soleil vert » mais que « le pouvoir » appartiendra à des individu(e)s a côté desquels les extrémistes de droite d’aujourd’hui feront figures de doux démocrates… celles et ceux qui, pour diverses raisons, leur font « la courte échelle » en feront payer le prix à tous les citoyens.

Voilà, j’en ai fini à ce stade et je conclurai en disant que depuis 43 ans que je suis élu, si  j’ai reçu des coups, des droites, de l’extrême droite et de socialistes, je n’en ai jamais reçus d’une telle violence et d’une telle ignominie.

Et je l’avoue, si tout cela m’a démoli, cela aura sans doute aussi contribué, quelle que soit l’issue des procédures en cours, à penser n’être plus candidat en mars 2020, mais cela, j’ose encore l’espérer, me donnera d’autant plus d’énergie pour combattre les forces destructrices qui vont grandissantes dans le monde d’aujourd’hui,

pour défendre mon honneur

et indirectement l’honneur de celles et ceux des élu(e)s qui aujourd’hui et demain feront l’objet de manœuvres destructrices faute de leur part de savoir ou de vouloir se « coucher » devant certains pouvoirs politiques et médiatiques,

et ce, sans oublier Villeneuve d’Ascq et son avenir.

J’ai d’ailleurs en projet d’écrire 2 ouvrages si, bien sûr, le temps m’en est laissé :

  • Un pour tirer quelques petites leçons, en matière urbaine, de mon expérience de Maire de Villeneuve d’Ascq
  • Un autre sous le titre de mon carnet d’aujourd’hui « un crime parfait » pour y décrire et y dénoncer comment on peut éliminer un homme qui ne se plie ni devant les forces de l’argent ni devant toutes les formes obscurantismes, religieux ou autres…

Je le ferai, sans doute, si on me laisse faire, un peu pour mettre de l’ordre dans ma tête « à l’heure de ma dernière heure » mais surtout pour en prévenir mes enfants et petits enfants.

Quant aux élections municipales de mars 2020 à Villeneuve d’Ascq, je ne soutiendrai aucune liste où figureraient des dirigeants et des militants de Parti(s) ou « d’organisations » qui auront, de près ou de loin, contribué à mon « lynchage ». J’ai déjà des noms. J’attends des preuves irréfutables mais ça avance.

Comme aimait à le dire mon « maître à penser » que fut et que reste François Mitterrand, j’ai voulu aujourd’hui 1er juillet 2019, avec ce 561ème carnet dire à mes lecteurs « ma part de vérité » laissant à mon avocat, en lien avec mes amis, le soin de démonter pièce par pièce, « la machine infernale » pleine d’erreur, de contradictions et d’ignominie construite contre moi.

Sarcophage Mérovingien à la ferme de la Donne à Rémuzat



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