Carnet n° 436 du 10 janvier 2017

« L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait » (Georges Bernanos 1971)

 

J’ai, avant-hier dimanche 8 janvier, à 11 heures prononcé un discours de vœux soigneusement écrit et dont chaque terme était pesé, un discours structuré par une citation destinée à conjuguer un « réalisme » prudent et un « optimisme » raisonné :

« La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs »

 

Et si, comme chacun le sait, un arc-en-ciel naît d’une pluie suivie de rayons de soleil, un mélange qui lui donne toute sa splendeur, j’ai pu vérifier que, dans les faits, l’inversion de ces données ne m’avait pas offert cet arc-en-ciel.

 

15966302_10207494080701056_4450790106499072168_nLe dimanche 8 janvier fut, et j’en suis heureux, tout ensoleillé avec, le matin, une foule de près de 800 citoyennes et citoyens venus à mon invitation partager mes et leurs vœux autour du « verre de l’amitié » dans un franc moment de convivialité, (à quelques exceptions près),

et l’après midi, au moins autant sinon plus, à l’Espace Concorde pour ce qui est devenu un grand événement régional au son des valses de Vienne grâce aux talents des organisateurs, du JEH et d’Entre deux danses »…

Beaucoup de chaleur humaine le matin que j’ai ressenti au plus profond de moi suivie l’après midi d’un grand moment de culture et de fête pour tous… (une fête populaire au sens noble du terme).

Le soleil fut donc au rendez-vous tout au long de la journée.

 

Malheureusement le lundi 9 janvier au matin fut marqué pour moi d’un épisode de pluie glaciale sur lequel je reviendrai bientôt (pour ne pas, aujourd’hui, obscurcir mon 436ème carnet)…

Le fait est là … Un soleil un jour suivi d’une pluie le lendemain ne fait pas un arc-en-ciel…

Puisse l’année 2017 ne pas continuer, pour moi comme pour nous, à en inverser les données…

Et c’est pourquoi, malgré les coups reçus passés, présents et à venir et dont les ombres de leurs auteurs tournent autour de moi, comme « les Détraqueurs » de la saga Harry Potter, j’ai voulu placer mon carnet sous le signe de l’avenir en rappelant, en ouverture, qu’on ne subit pas l’avenir, on le fait !

 

C’est vrai pour Villeneuve d’Ascq où, envers et malgré tout, contraintes financières et égoïsmes catégoriels ou personnels, notre ville se développe et se transforme pour rester une ville-phare dans la métropole. Et je le répète, toutes celles et tous ceux qui sont volontaires pour s’embarquer et nous aider dans cette belle aventure sont les bienvenus…

Puissent, (et c’est un vœu sans doute quelque peu irréaliste)… mais je le reformule, puissent celles et ceux qui défendent des réalités, des idées et des politiques à la Région, au Département voire dans certains groupes de la MEL et qui se félicitent de certains de leurs résultats, cesser de critiquer, de déformer voire de démolir les résultats obtenus dans les communes où elles et ils ne sont pas majoritaires !…

 

Puissent-ils (et elles) cesser de remplacer des idées et du travail par des manœuvres politiciennes !

Puissent-elles (et ils) cesser de privilégier leurs images et leurs tweets au détriment de l’action au service des citoyens…

 

A moins de 4 mois du premier tour des élections Présidentielles, je veux nous le souhaiter, sans grande illusion quand je vois l’agitation dans « les bocaux politiciens », résultat sans doute du carriérisme de la plupart des politiciens d’aujourd’hui doublé d’une incapacité à peser encore sur les problèmes de fond où les forces économiques et financières ont d’ailleurs depuis longtemps supplanté les partis politiques, les ministres et les gouvernements et où les dirigeants économiques « ruisselant de moyens », ont beau jeu de dévaloriser les élus du suffrage universel… (qu’au moins certains de ces élu(e)s cessent de leur servir de marche pied sinon de paillasson).

Je le redis, dans « ce marigot-électoral », je suis aujourd’hui encore, comme beaucoup de mes concitoyens incapable de faire « un choix  positif ».

J’espère et je m’y associerai le moment venu, si moment il y a, qu’un représentant de ce que j’appelle « le camp du progrès » réussira à être au deuxième tour des élections présidentielles car je sais aussi que, contrairement aux Présidentielles de 2002 et aux Régionales de décembre 2015, je ne me laisserai plus « piéger » à devoir choisir entre la droite dure et l’extrême droite populiste, les comportements, les idées et les programmes de la droite « fillioniste » à tous les niveaux m’interdisant de mettre une fois encore leurs bulletins dans l’urne !

Ils n’ont toutes et tous d’ailleurs ni « la reconnaissance du ventre » ni de respect pour ceux qui ont contribué à les faire élire (n’est ce pas Madame Bariseau ?)

 

Mon combat de ces prochaines semaines  sera donc de contribuer à essayer d’éviter ce scénario catastrophe qui aujourd’hui reste le plus probable !

 

« Le courage (comme disait Jean Jaurès), c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel » telle sera aussi ma devise sur ce plan… n’en déplaise à certains !

 

C’est, bien sûr, dans cet esprit aussi que je continuerai mon travail à la MEL et que je tendrai toujours la main à ce niveau et à Villeneuve d’Ascq à celles et ceux qui ne pratiquent pas des méthodes innommables que je ne cesserai de dénoncer et de combattre.

 

Avant de conclure, et en disant toute ma compassion aux victimes de l’attentat terroriste par camion sous les murs de la vieille ville de Jérusalem, je veux aussi dire à celles et ceux de droite et d’extrême droite qui font en France, en la matière, des surenchères sécuritaires et qui dénoncent nos gouvernants sans vergogne, ma colère de les voir instrumentaliser les malheurs de nos victimes françaises en exigeant des mesures qu’Israël a pourtant prises sans pour autant arriver « au risque zéro » !

C’est vrai pour tous ceux à droite et à l’extrême droite qui, par ailleurs maintenant, lorgnent sur Donald Trump ou Vladimir Poutine. Qu’ils ne l’oublie pas, dans cette spirale mortelle, il n’y a pas de fond !…

Les années 30 du 20ème siècle nous l’ont fait chèrement payer avec, à l’époque la complicité de toutes les institutions en place …

 

Et pour conclure sur ce que je pense de celles et ceux qui, à des degrés divers, s’y prêtent et y collaborent je le leur dirai aujourd’hui avec les mots de Thomas Fuller écrit au début de 17ème siècle :

« Le mépris efface l’injure plus vite que la vengeance »…

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