« Des promesses… aux actes… »
La rentrée de septembre 2016, à moins de 9 mois des élections présidentielles, avec ses soi-disant « universités » et ses discours politiques, se prête à un déluge de promesses, en particulier de la part des leaders de la droite UMP/LR (sous le regard gourmand de l’extrême droite).
La préparation de leur « primaire » conduit sans doute les Sarkozy, Le Maire, Fillion, Juppé et leurs seconds (ou troisièmes) couteaux à gravir ce que l’on appelle par ailleurs « des échelles de perroquets ».
Au demeurant, personne n’est vraiment dupe et chacun sait, en la matière, les « fossés » qui séparent les promesses et les actes…
et ce, d’autant plus que chacun a concrètement sous les yeux ce qui se passe dans les nombreuses communes, les nombreux départements et les nombreuses régions conquises par des UMP/LR depuis 2014, entre les baisses d’impôts promises et les hausses depuis votées, des augmentations assorties de réductions des politiques sociales, sportives et culturelles avec des baisses de subventions et de dotations aux associations, voire aux communes.
Nous en avons un bel exemple dans le Nord avec, cette année, une hausse de l’impôt foncier du Conseil départemental de 26 % (qui impacte toutes les feuilles d’impôts de tous en octobre) et des baisses de toutes les aides et prestations aux aînés, aux collèges, aux sportifs etc, etc.
Il faut donc s’attendre au pire si les droites (teintées d’extrême droite) gagnent la Présidentielle de mai 2017 et les législatives de juin 2017 (sans oublier les effets mécaniques qui « droitiseront » encore plus le Sénat).
Et certains de ceux qui combattent aujourd’hui à gauche sans ménagement le gouvernement pourront bien alors peut être s’en mordre les doigts…
« Des promesses… aux actes… », ce n’est pas nouveau, il y a toujours eu plus qu’un pas… mais… cette fois-ci cela risque d’être un canyon…
Et je ne parle pas de la famille Le Pen qui n’hésite pas à promettre à chacun(e) ce qu’il a envie d’entendre sans même essayer d’y mettre la moindre cohérence… Puisque pour les extrêmes droites (et ce de tous temps) l’important c’est de gagner car, ensuite, il ne suffit plus que de trouver des bouc-émissaires et de les poursuivre…
Si j’ajoute à cela, en ce 5 septembre 2016, le spectacle des droites « qui se battent comme des chiffonniers » (voire comme des migrants dans la jungle de Calais, sic) persuadés que sont ses candidats, qu’après leur désignation, le vote des Français ne sera plus qu’une formalité (ce qui n’est pas sûr).
Et pendant ce temps là à gauche « on s’égratigne », en particulier dans ce qu’on appelle « la gauche gouvernementale », non seulement parce que beaucoup, ayant été Ministres, ne peuvent s’exempter facilement du passif du bilan Hollande (n’est ce pas M. Harmon, M. Montebourg et depuis cette semaine…, sans surprise M. Macron ?…)
mais surtout parce que, sans grandes illusions pour 2017, ils visent le leadership de « l’opposition des jours d’après » avec, en ligne de mire, les Présidentielles de 2022.
Entre deux, il y aura eu les Municipales de 2020 où les oppositions de droite d’aujourd’hui auront bien du mal à trouver des excuses à leurs amis « aux manettes de tous les pouvoirs »… et à continuer à en rendre responsables les élu(e)s du camp du progrès…
La vie politique ne sera pas « un long fleuve tranquille » … en particulier pour ceux qui auront promis n’importe quoi à tous pour gagner des voix…
En ce qui me concerne et quelles que soient les circonstances je resterai ancré sur une ligne qui a toujours été la mienne depuis 40 ans :
« Je ne promet que ce que je pense pouvoir tenir et je tiens ce que j’ai promis »
Pas étonnant dans ce paysage politique national que 85 % des citoyens ne veulent plus du Président sortant, 75% ne voulant plus ni de lui ni de son prédécesseur N. Sarkozy, que E. Macron séduit (même sans programme), que A. Montebourg intéresse, que JL. Mélanchon se mute de plus en plus en G. Marchais, que les Verts disparaissent malgré l’urgence écologique… et que Le Pen se rapproche de l’Élysée comme le font tous les populistes et extrémistes de droite dans tous les pays…
On peut certes craindre que le mouvement soit irréversible. On peut essayer aussi « de ne pas en rajouter » dans la non prise en compte des angoisses de nos concitoyens, dans les provocations (E. Macron : les Français sont trop payés) dans les comportements politiciens faits de mouvements de mentons, ainsi que dans les surenchères (Fillion qui veut passer la fonction publique et donc les fonctionnaires « à la paille de fer » comme son ex ami et mentor Sarkozy et son karcher…)
J’en passe et des pires…
Heureusement et malgré tout, plus localement, il y a des sujets de satisfactions :
A Villeneuve d’Ascq, la rentrée scolaire s’est bien passée, avec davantage de classes créées que de classes supprimées, grâce aux enfants villeneuvois en plus grand nombre, et des moyens supplémentaires mis par l’État à l’Éducation Nationale
(on oublie trop souvent ce que M. Sarkozy avait supprimé dans l’Éducation Nationale, la police, la gendarmerie, l’armée, la justice et la santé…entre 2007 et 2012).
A Lille, malgré la suppression en 2016 de la grande Braderie, (sécurité oblige) Lille était en fête et Martine Aubry a gagné son pari !
A Villeneuve d’Ascq encore, à une semaine de notre Foire aux Associations sur le thème « nos jeunes ont du talent »,
le Musée du Terroir et le Musée de Plein Air ont fait le plein de visiteurs.
A l’hôtel de ville, depuis la fin août, le travail sur tous nos dossiers dans les services a repris son rythme.
A la MEL, après les enquêtes publiques sur des projets urbains et la déchetterie du territoire-est, le conseil va décider de leurs mises en œuvre.
Les implantations d’entreprises foisonnent à la Haute Borne et ailleurs… ce qui répond à l’attente des citoyens qui heureusement ne sacrifient pas tout, l’essentiel à l’accessoire….
Alors si, comme l’a dit Albert Einstein :
« La vie c’est comme une bicyclette. Pour garder l’équilibre, il faut avancer ».
Après avoir repris cet été « forces et énergie »,… je continue plus que jamais à avancer sans aveuglement face à la gravité des enjeux et des problèmes mais surtout avec détermination.
La mise à l’honneur ce samedi par le LMRCV de ses équipes de rugby et surtout de ses féminines 2 fois championnes de France à 15 et à 7… a, pour moi ce week-end, constitué « la cerise sur le gâteau »…
Alors, une fois encore, j’en appelle à mes concitoyens de toutes sensibilités :
Privilégiez l’essentiel !
N’écoutez pas les faux prophètes !
Unissez vous pour faire face aux difficultés et enjeux !…
C’est ce que nous avons toujours fait à Villeneuve d’Ascq !
C’est parce que les choses sont difficiles qu’il faut plus que jamais tout faire pour trouver les bonnes solutions et allez de l’avant !
