Carnet n° 384 du 11 janvier 2016

« Le temps des vœux» 

 

A l’heure où toutes les occasions sont bonnes pour formuler ou échanger des vœux, rappelons-nous, rien que pour le plaisir, les définitions du mot « vœu(x) ».

Elles sont multiples, comme nous l’indique le Larousse de Poche, (un des instruments essentiels de mes modestes pages d’écritures) : Vœu(x) : promesse(s) faite(s) à une divinité, promesse(s) faite(s) à soit même, souhait de voir se réaliser quelque chose, résolution(s), intention(s) (par opposition) à une (des) décision(s), vœux pieux dont on pense qu’il n’a aucune chance de se réaliser, souhaits adressés à quelqu’un, à un ensemble de personnes, à un pays ou à une ville et même un engagement religieux…

 

Il y a un peu de tout cela, chaque début d’année, dans les écrits, les paroles, et les discours de vœux entendus, prononcés et libellés, un peu partout, à tous les niveaux, en tous lieux et en toutes occasions. La semaine qui vient de s’achever, tout comme celle qui s’ouvre, n’en ont pas manqué et n’en manqueront pas…

 

Je me dispenserai, ce matin, de vous en donner la liste exhaustive en me contentant d’en citer 3, depuis les vœux du 4 janvier en Mairie de Lille, ses foules et les participations variables individuelles et collectives au gré des vents politiciens, à ceux en notre Hôtel de Ville de Villeneuve d’Ascq, ce dimanche 10 à 11H, avec une foule d’une densité et d’une diversité exceptionnelle dotée d’une attention qui a résonné à mes oreilles durant tout mon discours, en passant vendredi par « le passage obligé » à la Préfecture, sa dimension et son système à l’image des ors de la République…

Mes vœux depuis l’Hôtel de Ville de Villeneuve d’Ascq avaient sans doute, cette année, un peu plus de décalage encore que d’habitude, s’agissant de mon analyse de celui qui existe et qui s’aggrave entre les enjeux et les comportements politiques. Eux qui privilégient les guerres de positions et les manœuvres politiciennes, au détriment des rassemblements, pourtant nécessaires, pour être à la hauteur des menaces, du chômage, des récessions, de la misère, du terrorisme, des dégradations environnementales, des guerres.. (pour ne citer que les principales).

Le fil directeur de mon message était clair :

« Seul on va (sans doute) plus vite, ensemble on va plus loin…(et peut être plus longtemps) »

Les « retours » n’ont pas manqué à l’image de tous ceux enregistrés depuis les élections Régionales. Ils montrent un désaveu du fonctionnement politique à droite comme à gauche où, pour les Présidentielles de 2017, « l’un » rêve de rester et « l’autre » de revenir malgré une opinion publique qui ne veut plus ni de l’un ni de l’autre.

Sera-ce suffisant « pour changer la donne » face aux machines à broyer que sont plus que jamais celles des LR/UMP et celle du PS dont on voit les militants et même des responsables obligés de les fuir ou de se taire en avalant toutes les couleuvres ?

On peut malheureusement en douter !

Faute, sans doute, d’un grand leader à l’instar d’un François Mitterrand dont on a, « dans la discrétion », rappelé le 20éme anniversaire de sa mort…

 

De mon côté, « et à des années lumières » beaucoup plus modestement bien entendu, et plus localement, je reste, pour l’instant, encore disponible pour écrire « ma part de vérité » et contribuer « à tracer un chemin »…

Somme toute, en ce début 2016, on est dans une zone grise… « entre chien et loup » comme on dit…et les multiplications des manifestations commémoratives des attentats de 2015, même quand elles restent chargées d’émotion,… n’y suffiront pas !

C’est pourquoi, en ce 11 janvier 2016,

j’en resterai là pour laisser « un temps »  à la lecture (et à la réflexion) de tout ce qui s’est écrit, s’est, se dit et tout ce que j’ai écrit et dit…

 

J’en resterai là avec, au cœur, la merveilleuse image d’un Espace Concorde vibrant au rythme de la cinquième édition de notre grand « Bal de Vienne » avec le talent du Jeune Ensemble Harmonique , d’Entre deux Danses et, j’allais dire « surtout » de ces 800 jeunes et moins jeunes citoyennes et citoyens virevoltant sur la piste…(rien que du bonheur..!)

 

J’en resterai là enfin avec, en rappel, cette pensée à méditer sans modération d’Henri Bergson (1859 – 1941)

« Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action »

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