Carnet n° 355 du 22 juin 2015

« La musique adoucit les mœurs »

 

Si comme l’ont revendiqué, ou simplement utilisé, de nombreux auteurs depuis l’antiquité d’Aristote, il y a 2400 ans, jusqu’à nos jours, cette citation, plus qu’un constat, reste un espoir, ce qu’avait exprimé Victor Hugo quand il avait écrit :

« La musique est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée… »,

 

Une pensée portée aussi par Oscar Wilde avec cet acte de foi :

« La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe ».

 

De toutes les citations parcourues à l’occasion de la fête de la musique du week-end dernier et de toutes les manifestations « que j’ai picoré », j’en retiendrai personnellement une, signée Andréi Stoiciu :

« La musique a été donnée à l’Homme pour accentuer les moments importants de sa vie ».

 

Plus prosaïquement à Villeneuve d’Ascq,

de la Rose des Vents à la Plaine Canteleu, de la Ferme d’en Haut au Parc des Verts Tilleuls, de la Maison des Genêts et de la médiathèque à Asnapio, de l’église Saint Sébastien à l’ancien LCR Cadet Roussel,

entre soleil et pluie battante, il y en a eu pour tous les goûts,

depuis le hard rock du Festivam, au Jeune Ensemble Harmonique (découvrant sa nouvelle salle de répétition) en passant par le chant choral (et en particulier la belle soirée de St Sébastien), le Villeneuve Jazz Big Band, la musique du magicien d’Oz à Concorde jusqu’au feu de la St Jean (sous la pluie) au Vert Tilleul samedi en soirée….

 

Oui vraiment, « la musique est le langage des émotions » (Emmanuel Kant) et la fête de la musique, officiellement déclarée en France le 21 juin 1983, qui se déroule, nous dit-on aujourd’hui dans 120 pays, est une bien belle idée qui prouve que la musique est véritablement le seul langage universel !

 

Un week-end de musique et de fêtes après et avant des jours qui le sont moins, un week-end destiné à faire du bien à celles et ceux qui ont encore la force de le pouvoir ou de le vouloir …

Du côté de l’Europe, la crise grecque « ne finit pas d’en finir » avec des discussions en forme de « poker menteur », un Premier Ministre Grec coincé entre ses promesses électorales et la dure réalité  de son pays qui va « flirter » avec V. Poutine (en oubliant la leçon de Cuba et de Fidel Castro).

On nous annonce aujourd’hui lundi 22 juin une nouvelle « réunion de la dernière chance » à Bruxelles.

Puisse, en cet instant, nos dirigeants européens revenir un instant à la musique et à ses instruments en ce remémorant ces mots de Helen Keller une écrivaine américaine de talent,

« Si le violon est l’instrument de musique le plus parfait, alors le Grec est le violon de la pensée humaine »

 

Une réalité qui va bien au-delà de ses 11 millions d’habitants et sa part de 2% du PIB européen (Produit Intérieur Brut).

Sa sortie de l’Euro, voire de l’Union Européenne, provoquerait un séisme et une onde de choc qui nous en ferait une douloureuse démonstration.

 

Si on ajoute à cela les progrès des forces obscures (et réelles) des tenants de l’État  Islamisque et les djihadistes de Daech qui en arriveraient presque à faire du Hamas à Gaza un interlocuteur possible, et peut être même nous faire mieux comprendre les angoisses des Israéliens (et leurs réactions).

Peut être que ceux qui commentent le Moyen Orient feraient-ils bien de regarder une carte de cette région avec les frontières (souvent artificielles) des États et cette tache noire de Daech qui s’élargit ; cela nous ferait sans doute aussi, au-delà d’Israël, mesurer autrement le rôle géopolitique de la Grèce et de Chypre, aux marges d’une Turquie qui tient une bonne partie des clefs de la poudrière moyen orientale.

 

Plus près de nous, en France, la semaine politique a été marquée par le fameux 49/3 qui valu au gouvernement des saillies de la part de l’UMP Estrosi parlant de « coup d’État » alors, que cela plaise ou non, qu’il s’agit d’une procédure inscrite par le Général de Gaulle dans la Constitution de 1958 pour éviter (ou au moins limiter) que des alliances contre nature ne fassent chuter des gouvernements par une conjonction des extrêmes comme sous la quatrième République (en rappelant que le 49/3 a été utilisé 83 fois sous la Vème République depuis 1958).

 

Plus près de chez nous encore à la MEL ce vendredi, durant 10 heures de réunion, le Président Castelain à fait preuve plus d’une fois de son talent pour contenir l’hétérogénéité de sa majorité, en m’obligeant néanmoins à dire « mes doutes » su certaines méthodes de gouvernance et leurs effets sur l’avenir de la Haute Borne….

 

Plus près enfin, avec, à Villeneuve d’Ascq, musique toujours, notre École de Musique qui a fait mercredi dernier le plein à Concorde, la célébration du 18 juin  au jour de son 75ème anniversaire coïncidant cette année avec le 200ème de Waterloo, sans oublier le 108ème anniversaire de notre doyenne de l’EHPAD du Moulin d’Ascq et avant demain mardi un Conseil Municipal où nous pourrons sans doute mesurer les contradictions de l’UMP entre ses discours à la MEL et ceux à VA…

 

Mais je ne saurais oublier à ce stade « la petite dernière » de Madame Sandrine Rousseau (dont personne n’ignore plus les méthodes pour faire parler d’elle) qui fait faire par les Verts un sondage IFOP dont elle conclut qu’elle pourrait mener une liste au Régionales qui la ferait Présidente de Région.

Même si, j’en conviens, en politique aujourd’hui, tout est possible (et même pire), je repense à ces mots de François Mitterrand :

« La Démocratie, c’est aussi le droit institutionnel de dire des bêtises ».

Mme Rousseau n’est pas la seule à user de ce droit. Les droites en abusent et même, à gauche et au PS, j’ai lu des déclarations cette semaine qui me l’ont encore démontré.

 

Dur, dur d’y croire encore… et de résister à l’envie « de poser son sac ».

Alors je terminerai ce 355ème carnet par des mots à l’intention de mes contemporains qui n’ont de cesse de dire du mal de notre jeunesse.

 

Ils ont été écrits il y a plus de 2400 ans par Socrate :

« Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans ».

 

Comme quoi, « il n’y a rien de nouveau sous le soleil » et je pourrais en dire autant, preuves à l’appui, sur bien d’autres sujets et en particulier sur la sécurité, son ressenti et les moyens à utiliser à travers les temps (mais ce sera pour une autre fois…

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