Carnet n° 347 du 27 avril 2015

Dimanche 26 avril 2015, une journée particulière qui clôture une semaine qui le fut un peu moins.

Si, en effet, cette dernière semaine du 20 au 26 avril d’avant les vacances de printemps (où celles et ceux qui le peuvent ont préparé leurs bagages) n’a pas connu « d’aspérités » particulières,

avec un Conseil de Quartier « Annappes – Poste – Brigode » où les riverains du Boulevard de Montalembert sont venus pour entendre de ma bouche ce qu’on leur avait déjà dit quelques jours plus tôt,

avec, à la Résidence, la présentation du futur projet de rénovation d’un des secteurs du quartier,

avec un CA du Conseil Communal d’action sociale où le point a été fait de ses actions de solidarité et de leurs conséquences budgétaires,

avec, à la MEL, une Conférence Métropolitaine des Maires sur les droits du sol et l’urbanisme impactés par les réformes en cours,

avec de multiples réunions de travail sur tous les dossiers de notre ville,

sans oublier des AG, celle de Quanta, celle du Centre social du Centre Ville, celle de Vapeur 45, celle de Diokko et de quelques autres auxquelles je n’ai pu assister,

elle aura, en dehors de ce rythme commun à toutes les semaines qui s’égrènent, été marqué par deux évènements sportifs majeurs :

 

1/ – la mise à l’honneur de nos championnes d’Europe de basket, nos guerrières de l’ESBVA, mardi soir avant un Conseil Municipal plutôt banal dans son déroulé et « le jeu de rôle » de l’opposition UMP / FN qui, une nouvelle fois, quels que soient les  sujets, dit le contraire de ce que disent et font leurs amis quand ils sont majoritaires : sur la réforme des rythmes scolaires bien sûr, sur la Démocratie participative mais aussi, en rappel, sur les indemnités des élus.

Quand je lis les déclarations de Jean René Lecerf nouveau Président UMP du Conseil départemental défendre « bec et ongles » les indemnités nettes d’un conseiller départemental de 2000 euros, d’un VP à 3000 euros et du Président à 4000 euros et que je me souviens des attaques de l’UMP et du FN portées à VA où, en net, un conseiller municipal a environ 200 euros, un conseiller délégué un peu plus de 500 euros, un adjoint un peu plus de 1000 euros et le maire moins de 3000 euros,

j’hallucine devant tant de mauvaise foi…, (et je n’oublie pas les indemnités et avantages divers des élus d’extrême droite là où ils ont conquis des Villes !)

Une mise à l’honneur (et c’était cela l’essentiel de la soirée) de « nos guerrières » qui restera comme un grand moment de bonheur et de joie partagée  et qui, ce soir là, me fera oublier le reste…

 

2/- La victoire du même club l’ESBVA, vendredi soir dans un Palacium survolté, battant Bourges de 10 points lors du premier match de la finale du championnat de France.

 

Oui une semaine, presque comme les autres, qui se terminera par un dimanche, « une journée particulière », sous un ciel gris et pluvieux, une journée marquée, au matin, par la Journée nationale des victimes et des héros de la Déportation, célébrée Place Jean Moulin devant des élus et des citoyens, des anciens combattants et des corps constitués en une cérémonie empreinte d’émotion avec nos musiciens et notre chanteur, nos gerbes et notre défilé vers l’Espace Concorde via les crieuses de la Paix.

 

Les élus absents que je ne citerai pas ‘mais qui pour certain(e)s sont plus propres à des écrits vengeurs qu’à une présence régulière respectueuse et citoyenne…, ont eu bien tort…. s’ils ou elles ne l’ont pas fait exprès ….

 

On lira mon discours par ailleurs. Je n’en ressortirai ici que quelques mots avec une citation de Lucie Aubrac : « Résister se conjugue au présent »

En ajoutant que cet appel à la Résistance concerne aussi un parti dont le Président « d’honneur » a qualifié les chambres à gaz en 1987 de « détail de l’Histoire », (une expression confirmée par lui-même le 2 avril 2015 ce qui a permis à sa présidente de fille de s’offusquer, « dédiabolisation oblige »….).

Un même Président « d’honneur » parlant un jour à propos d’un Ministre Monsieur Durafour de « durafourcrématoire », de « Monseigneur EBOLA, solution à l’explosion démographique » et de Patrick Bruel à propos de qui « on fera une fournée la prochaine fois »

Et je ne parle pas de toutes les insanités entendues dans la bouche de ses vieux disciples pétainistes et jeunes fous excités dans la dernières campagne des départementales, tous et toutes toujours membres du FN.

 

Quand je pense que près de 40 % des électeurs de la Grande Région Nord-Pas de Calais- Picardie ont voté pour eux, j’ai honte et je ne leur cherche pas d’excuses.

Il est des choses qu’on ne peut ni avoir oublié ni ignoré et cela même si dans sa vie quotidienne on a des difficultés !

 

Un dimanche, une journée particulière, qui a continué sous le ciel d’Anaspio qui sentait bon la campagne humide, la paille et le chaume, l’herbe mouillée et les feux de cuisson,

avec  « les Rois du Ciel », des rapaces (beaux et sympathiques dont le pygargue à tête blanche et son fauconnier Jacques-Olivier Travers),

et avec aussi un merveilleux spectacle « la messagerie Royale » de la compagnie Gueule de Loup…

Le plaisir indicible d’une plongée dans la nature et dans le temps.

Un dimanche, une journée particulière, avec enfin au Palacium, devant un grand écran, 500 supporters de nos guerrières en match retour de la finale à Bourges où elles se sont inclinées de 8 points nous offrant ainsi mardi soir 28 à 20h30, un troisième match, « la belle » à suivre aussi au Palacium sur un grand écran fruit d’un partenariat avec son prestataire qui a  « serré les prix », avec la ville et avec moi-même (sur mon compte) pour assurer le complément.

Si j’ajoute à cela la victoire de nos filles du RCV en rugby, qualifiées pour la finale du championnat contre Montpellier une finale qui aura lieu le 3 mai à Bourg-en-Bresse,

sans oublier les performances durant cette saison de notre club de handball, de nos clubs de football, de la GRS, de la lutte,… (je ne peux tous les citer)

Oui une journée particulière pour une Ville particulière dont le sport pour tous est un des principaux atouts.

(Dimanche, on avait, à Villeneuve d’Ascq, presque réussi à oublier le club de foot de Lille, le LOSC, défait par 6/1 à Paris et la « défaite – relégation » de Lens…,

avant la prochaine rencontre des deux au Grand Stade le 3 mai…

Puisse Villeneuve d’Ascq les réconcilier avec leurs supporters… ! et puissent leurs supporters respectifs être « empêchés d’en découdre » !

Je pourrais, à ce stade, revenir sur les déclarations de Monsieur Le Pen, le père de Madame Marine et le Grand Père de Madame Marion Maréchal (« Maréchal nous voilà » à l’intention de Pétain… ça ne s’invente pas) à propos du Massacre d’Ascq qui lui a valu d’être condamné pour « contestations de crimes contre l’humanité ».

J’aurais voulu aussi dire tout le mal que je pense de Monsieur Sarkozy essayant de « faire main basse » sur la République et les Républicains que nous sommes en voulant rebaptiser l’UMP pour l’appeler « Les Républicains » ; c’est tout simplement scandaleux !

J’aurais pu parler du camp de concentration du Struthof en Alsace visité ce dimanche par François Hollande.

Je n’oublierai pas les malheurs de ce monde, le séisme au Népal et les immigrés Africains et syriens fuyant les guerres et la misère, assassinés par des réseaux de  passeurs mafieux.

Je dirai aussi mon angoisse face au terrorisme exporté de Syrie en France, les menaces d’attentats, heureusement déjoués cette semaine grâce au professionnalisme de nos polices.

Je terminerai, en mesurant tous les risques de « rétorsions » que je prends… mais le courage (n’est ce pas) de chercher la vérité et de la dire ? (J. Jaurès)

Une est de Maître Paul Lombard :

« les médias donnent à voir, pas à réfléchir, encore moins à comprendre »

L’autre est de Michel Piquemal, écrivain :

« Aux journaux, le rôle de les culpabiliser, d’accuser les citoyens de ne pas être compétitifs, de bénéficier de trop nombreux avantages qui nuisent au monde de l’entreprise et l’acculent aux plans sociaux »

Une troisième pour bien distinguer les journalistes des journaux :

« L’information est devenue un produit comme les autres. Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur »

Elle est de Serge Halimi, écrivain et journaliste français, Directeur du « Monde Diplomatique »…

 

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