Vœux 2025… « ce n’est qu’un début continuons le… combat »
Onze jours après mes vœux aux villeneuvois en notre Hôtel de Ville, des vœux dont on ne peut pas dire qu’ils « rayonnaient d’optimisme » pour l’année 2025
(mais aussi au-delà en 2026 et 2027… quoiqu’en pensent certains « politiciens » aux yeux rivés sur leurs carrières),
et ce, même si je les avais assorti de pointes d’optimisme
convaincu que je suis depuis toujours que non seulement « le pire n’est jamais sûr » mais qu’il dépend aussi de nous de réussir à l’éviter de par notre volonté et notre capacité à construire l’avenir,
la semaine écoulée nous aura donné au moins deux bonnes raisons de renforcer mon espoir que « le pire n’est jamais sûr »
avec la trêve déclarée sur Gaza suivie de la libération de 3 jeunes femmes israéliennes, otages depuis 15 mois des terroristes du Hamas…
en « échange » (excusez du peu…) de 90 palestiniens emprisonnés en Israël,
et avec aussi, en France, le rejet d’une motion de censure qui aurait accéléré la plongée de notre pays dans un chaos insondable.
Pour autant, non seulement, dans ces 2 cas , il est raisonnable de ne parler que de « trêves »
car quand on voit et qu’on entend, d’une part, le dictateur russe et ses acolytes
et, d’autre part, le nouveau Président américain et les siens dont l’un qui a commis à plusieurs reprises un « salut » de sinistre mémoire,
le moins que l’on puisse dire à propos de mes vœux , en « mémoire » de ceux qui, en 1968, le scandaient dans les rues :
« ce n’est qu’un début, continuons le combat… »
pour que soient libérés toutes les otages et tous les otages martyrisés du 7 octobre 2023,
pour que les « génocidés » gazaouis (comme certains les ont dénommés) qu’on a vu hier crier leurs joies à Gaza … trouvent un chemin et des dirigeant s’écartant du terrorisme
et de leur unique projet et objectif, celui de faire disparaître Israël et tous les juifs,
pour que le « Trumpisme » soit moins pire
que ce que l’on peut craindre à partir de ses premières décisions,…
pour que la France retrouve une sérénité sinon « une force tranquille », condition de son poids nécessaire à retrouver au sein d’une Europe qui doit, sans tarder, se donner les moyens de sa liberté
malgré une Russie qui veut ré-envahir tout l’espace de l’ex URSS… et qui ne s’en cache pas,
et des États-Unis qui s’en dégageraient, sans oublier la Chine et la Corée du Nord…
le tout dans un monde à l’image de « Terminator » sous le joug de « l’intelligence artificielle »… en termes de violence et de guerres de toutes natures voire d’extermination de l’espèce humaine…
Oui, plus que jamais, en 2025… nous devons (car ce n’est qu’un début )… « continuer le combat »,
ce qui nous menace aujourd’hui étant pire que ce qui menaçait le monde il y a 85 ans … avec les nazis, les fascistes, les stalinistes et le Japon ,
un monde aujourd’hui déjà surpeuplé, fragilisé, aux divisions multiples, avec des dirigeants tous (ou presque) à l’image des pires qu’on avait connus au 20ème siècle,
tous dictateurs sanguinaires,
sans bon sens… ni humanité… sinon sans même « d’un rien d’intelligence humaine »,
avec , « cerise sur le gâteau », le temps revenu de guerres religieuses avec des « manipulateurs » d’une religion prêts et désireux de faire connaître au monde ce qu’une autre religion lui avait fait connaitre il y a plusieurs siècles via , entre autre , les massacres des protestants et des cathares … les femmes étiquetées « sorcières » qu’on brûlait…, les colonisateurs de tous poils ,…
j’en passe « et des pires »… (avec une pensée chaque semaine renouvelée … pour les Afghanes).
J’étais, il y a quelques heures encore, au cœur des massifs pyrénéens non loin des ruines de château de Montségur et je repensais au film de 1981 « Malevil »…
en les imaginant couverts de poussières noires après une explosion atomique ravageuse…
Oui vraiment, dans ce monde fou… si on veut éviter le pire
« il faut continuer le combat, sous toutes ses formes », contre tous ces fous qui nous gouvernent… ou qui voudraient nous gouverner… (inutile de citer les noms ni des uns ni des autres…).
Et là aussi, si on veut l’éviter c’est une tâche qui doit se décliner dès maintenant à tous les niveaux,
au niveau de nos Démocraties Européennes et donc de la France pour retrouver « le sens du rassemblement » contre tous les acteurs du chaos
sans oublier le niveau local dans la perspectives des prochaines élections municipales.
La France doit être gouvernée, avoir un budget et trouver des majorités pour cela à l’heure où on va devoir entrer en « économie de guerre »… justement pour éviter la guerre,
tandis qu’au niveau local nos communes doivent continuer à « exister » et donc à être gérées par des équipes qui rassemblent largement leurs concitoyens pour garantir leurs existences ,
des existences qui , je le répète , font la richesse de notre France Profonde »…
On comprendra, une fois encore, les raisons de mes engagements malgré le temps qui passe
pour nos valeurs Républicaines, laïques et citoyennes, pour le respect de nos racines historiques profondes, de nos traditions et cultures
et pour assurer la vie de toutes nos communes dont, bien sûr, Villeneuve d’Ascq…
Là encore, si ce début 2025 laisse poindre des lueurs d’espoir avec, sur l’échiquier politique, « une social démocratie » qui semble se réveiller telle « la belle au bois dormant »
(en espérant qu’elle ne réveillera pas en même temps « quelques vieux démons » dont certains sont largement responsables de notre situation actuelle)…,
« ce n’est qu’un début continuons le combat » .
Somme toute, et pour en terminer avec ce 852èmecarnet…,
une chanson d’Alain Barrière de 1964 m’est revenue en tête,… « ma vie »…,
oui une chanson, toute en tendresse, qui s’achève ainsi : « ma vie… qu’il est long le chemin »…
C’est en effet peu dire en « cette année 2025 qui me colle à la peau » après un déjà « long chemin »
que je me sens comme un de ces « bâtisseurs de cathédrales » qui ont ajouté leurs pierres aux autres pour permettre aux suivants d’en faire autant…
jusqu’à ce que « l’édifice, une fois achevé », offre peut-être une autre vie… après être passé par le même chemin que toutes celles et tous ceux qui nous ont précédé,
un chemin dont, bien sûr, personne ne connait vraiment le point d’arrivée…
Mais cela est une autre histoire…
et, en attendant, il appartient à chacun d’apporter sa propre pierre….
C’est ce que je ferai… pour essayer de contribuer encore, avant que mon chemin ne s’achève,… à tracer celui de nos enfants et des générations futures pour, je l’espère,
qu’une véritable chance de pouvoir l’emprunter leurs soit donnée…