COURT ET LONG TERME… JAMAIS L’UN SANS L’AUTRE !
Quelques soient les côtés vers lesquels on tourne nos regards depuis 4 ans et plus particulièrement depuis ces 8 derniers mois,
quand, comme moi, on s’exprime chaque semaine au moyen d’un carnet ( le 840ème aujourd’hui 26 octobre 2024),
on est condamné, chaque semaine, à se répéter quand on n’a, comme moi, aucune raison de se contredire…
Que ce soit, en effet, en Europe du côté de l’Ukraine et de la Russie, au Moyen Orient du côté d’Israël et de l’IRAN, en Asie du côté de la Chine et de la Corée du Nord…
sans oublier l’Afrique et même ce qui se passe dans les territoires français ultramarins,
je suis de ceux qui pensent qu’ « une guerre mondiale a d’ores et déjà commencée qui couvre finalement déjà une surface planétaire supérieure aux champs de bataille de celle de 1914 / 1918 qui restera pourtant dans l’Histoire comme « la Première Grande Guerre Mondiale »
car, ne l’oublions jamais, si une guerre mondiale impacte tous les pays du monde…, ce qui est déjà le cas aujourd’hui,
il ne s’y déroule pas pour autant des affrontements militaires partout… (il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’impact et les localisations des deux guerres mondiales du 20ème siècle).
C’est la raison pour laquelle, chaque semaine depuis près de 4 ans il m’a fallu « monter en puissance » dans mes réflexions, commentaires et analyses,
et ce qui s’est passé depuis le 20 octobre dernier, date de mon 839ème carnet,
aurait pu me conduire à écrire un carnet encore plus « pessimiste »…, en particulier du fait de « l’élargissement de la coalition contre l’occident » avec la Russie aux manettes.
Qui peut en effet encore imaginer un instant que si l’Ukraine « rendait les armes » la Russie de Poutine s’arrêterait à ses frontières ?
Qui peut imaginer que si Israël cessait de riposter aux attaques quotidiennes qu’elle subit depuis en particulier le 7 octobre 2023, ce jour d’infamie,
et si elle se retirait de Gaza et du Sud Liban,
l’Iran et ses mouvements terroristes renonceraient à leurs volontésde conquête ?
Moi je ne l’imagine pas… sans compter la volonté, partout ou presque ailleurs, d’étendre une domination islamiste,
avec, à la clé, la fin de nos régimes démocratiques et laïcs y compris en Europe « où le vers est déjà dans le fruit ».
La semaine dernière j’avais déjà choisi d’élargir mes réflexions sur le thème de « la vie, ma vie… un très long chemin »…
Cette semaine, dans le même esprit, je me pencherai sur un constat dominant dans nos sociétés, celui du rapport quasi inexistant dans nos comportements et nos décisions
entre « le court terme » dans lequel nous baignons et un « long terme » où il est « confortable » d’y renvoyer les problèmes que l’on ne sait pas résoudre aujourd’hui…
Je prendrai donc quelques exemples dans divers domaines pour illustrer ma conviction, en essayant de démontrer
« qu’il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même »
et donc, avec Benjamin Franklin, pour le dire plus simplement encore : « ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui ».
Concernant une guerre mondiale que je considère déjà commencée même si elle est très différente des deux précédentes sans être pour autant moins angoissante,
il faut cesser cette contradiction qui risque d’être mortifère entre des « prédictions » aujourd’hui courantes dans les médias et chez nombre de « commentateurs » d’une guerre mondiale possible, (peut-être nucléaire) dans les toutes prochaines années
et le refus de considérer que nous devons dès maintenant entrer progressivement dans des économies de guerre pour mieux soutenir ceux qui, en Europe et au Moyen Orient,
« sont au front » pour nous défendre…
et ce, pour ce faire, en suspendant provisoirement notre soumission aux critères budgétaires issus « d’un temps plus pacifique… mais aujourd’hui dépassé »…
ainsi, bien sûr, à celle des « agences de notation » pour qui ne comptent que les profits à court terme !
À qui serviront « des économies nationales aux budgets équilibrés » si demain nous sommes « occupés » par des ennemis clairement déjà affichés aujourd’hui ?
À qui serviront « les notes de bons élèves » du capitalisme au profit des riches si demain le terre est dévastée ?
Concernant l’environnement (et donc l’avenir de la planète) dont on nous dit que sa dégradation qui s’accélère pourrait conduire l’espèce humaine à sa fin…,
comment peut-on se contenter d’objectifs et de plans à échéance 2035 (comme pour les voitures électriques) ou à 2050 pour la décarbonation… ?
Certes les décideurs d’aujourd’hui seront tous morts d’ici là mais pas leurs et nos enfants !
C’est donc tout de suite qu’il faut agir… en cessant de couper des arbres pour quelques raisons que ce soient, en plantant des forêts, en laissant sur nos espaces publics ou privés la végétation sauvage prospérer pour avoir ainsi une biodiversité qui renaisse, tout en conservant des terres agricoles en aidant nos agriculteurs à survivre
et, pour cela, en cessant de consommer des terres agricoles pour quelques raisons d’urbanisation que ce soit et donc en se contentant de reconvertir nos friches !
sans oublier de laisser nos eaux s’infiltrer dans les sols… en les désimperméabilisant,
somme toute, en acceptant cette réalité que « la nature se venge quand on ne respecte pas ses règles ! »
C’est en commençant tout de suite tout cela qu’on aura une chance d’atteindre 2035 et nos enfants 2050,
surtout si on a su se préparer à éviter une guerre apocalyptique en nous donnant les moyens de convaincre nos ennemis potentiels qu’ils ne la gagneraient pas.
Qui peut croire en effet un instant qu’il existe d’autres moyens pour empêcher la Russie de Poutine, l’Iran et demain la Chine de nous faire la guerre
sinon de les convaincre et de leur prouver qu’ils ne gagneront pas, ni en Europe, ni au Moyen Orient, ni dans la mer de Chine, ni ailleurs… ?
À propos de la Chine justement concernée dans les 2 domaines que je viens d’évoquer…,
comment peut-on, comme les Etats-Unis, dire que potentiellement, à terme, ce pourrait être notre pire ennemi du fait de sa puissance et , « en même temps »,
nous laisser « pieds et poings liés » à sa merci… par exemple en décidant de lui donner en 2035 un quasi monopole mondial en matière de voitures électriques … et pas que…
C’est aujourd’hui qu’il faut réindustrialiser l’Europe, conforter notre énergie nucléaire de fission, préparer la fusion (ITER) et en même temps en développer les énergies renouvelables ,
tout en redevenant autosuffisants en alimentation grâce à notre agriculture et à nos agriculteurs.
Certes, il ne faut pas laisser trop de dettes aux générations futures… mais à condition que, pour ce faire, … on n’empêche pas aujourd’hui (et donc à court terme) que ces générations futures puissent encore être en état de vivre dans ces années futures (et donc à long terme).
Oui vraiment, si le « court terme » doit effectivement s’inscrire dans des perspectives à « long terme » le long terme, lui-même n’existera que si on agit à « court terme »
par tous les moyens disponibles et tous « les comportements à changer » non pas de manière autoritaire mais en usant de notre force de conviction.
Je ne cesse de le dire et de le répéter concernant les voitures et les poids lourds,
des poids lourds européens qui doivent cesser « leur cabotage » chez nous parce que moins coûteux chez eux…,
des voitures thermiques qu’il faut davantage pousser à être plus petites et moins lourdes
en limitant leur pollution par des moyens existants (ou à améliorer) pour les anciennes comme pour les neuves
et ce, plutôt que de faire du « tout électrique » qui nous soumet à la Chine (sans d’ailleurs de bilan carbone meilleur) en renforçant jour après jour une puissance qui rêve de nous dominer à long terme
…. et à qui, de fait, on lui en donne les moyens !
Faut-il, à ce stade, parler du comportement des dirigeants de nos Démocraties, dont les échéances électorales et les réseaux internet (qui permettent à des minorités de dire « tout et n’importe quoi »)
les obligeant trop souvent à faire du court terme au détriment du long terme…?
des contraintes que n’ont d’ailleurs pas les dictateurs à la Russe, à l’Iranienne sinon à la Chinoise…
Faut-il parler de la France qui navigue aujourd’hui « à la godille »,
de son monde politique complètement hors sol,
des ambitions personnelles « de ses chef(fe )s et chefaillons » qui l’emportent sur tout le reste ?
Faut-il enfin déjà parler des prochaines élections municipales de 2026 ?
Trouvera-t-on à Roubaix un Maire comme Victor Provo, André Diligent ou René Vandierendonck ? …
Se trouvera-t-il à Villeneuve d’Ascq un(e) maire et des élu(e)s capables de s’inscrire dans le long terme comme je l’ai fait avec les résultats qu’on ne me contestera pas ?
ou bien hériterons nous de « politiques » pour qui la mairie ne sera qu’un marchepied pour conquérir la MEL ou un « pouvoir national » ?
avec des attitudes et des décisions qui supposent des comportements à court terme néfastes au long terme !
Dois-je en donner des noms ?
Je crois que c’est inutile quand « je sais », autour de moi, toutes les manœuvres visant à précipiter mon départ…
L’avantage que je présente pourtant encore, c’est qu’à mon âge, je sais et je dois, gérer « le court terme »
et avec mon expérience… l’inscrire dans le long terme… en toute parfaite liberté…
Qui vivra verra… car « à chaque jour suffit sa peine » !