« IL ETAIT UNE FOIS L’HOMME »
J’avoue, en ce dimanche 21 Juillet, au lendemain de mon retour à Villeneuve d’Ascq après 2 semaines de congés suivies de 5 jours de visite de trois de nos Centres de Vacances,
avoir eu du mal, cette nuit, à choisir un titre pour mon 826ème carnet, en hésitant entre la reprise du titre d’une chanson de Charles Aznavour « je m’voyais déjà »
et celui d’une chanson de Gilbert Bécaud « la vente aux enchères »,
deux titres qui correspondaient à ce que nous avons vu à longueur de journées sur nos écrans télés de ce qui s’est passé durant la semaine écoulée à l’Elysée/Matignon et surtout à l’Assemblée Nationale …
Finalement, c’est en retombant, presque par hasard, sur le générique d’une série d’animation française TV, « il était une fois l’Homme »,
dont les 26 épisodes passèrent de septembre 1978 à avril 1979 sur notre télévision,
une série qui déroulait l’histoire de l’Homme depuis les origines de la vie sur terre jusqu’à son extinction à la fin du 20ème siècle,
que j’ai retrouvé pour mon titre ce que je ressens de l’histoire d’aujourd’hui au-delà des médiocrités parisiennes amplement relayées par nos chaînes TV « à jets continus ».
Car si, en effet, en France, on n’a vu que l’agitation de nos politiciens « de tous poils » qui « se voyaient déjà tout en haut de l’affiche » et qui étaient là pour vendre aux enchères à des » citoyens qui sont là que pour acheter »… »des rêves pour pas cher » ,
en cette presque fin du 1er quart du 21ème siècle,
ce qui se passe dans le monde ne peut que nous faire penser à la fin d’un générique d’une minute et cinquante-deux secondes , celui de la série : « il était une fois l’homme ».
Sans vouloir gâcher les vacances (ou simplement le repos) de mes lecteurs …
quand on entrevoit les rares informations venues d’Ukraine et ses morts quotidiens sous les bombes russes, des russes qui sont à deux doigts de s’en prendre à l’OTAN déclarée « coupable » par Poutine d’aider nos amis ukrainiens à se défendre,
qu’on apprend qu’un missile envoyé par les rebelles TOUTHIS depuis le Nord-ouest du Yémen atteignit Tel Aviv située à plus de 2 000 kms, un missile fabriqué soit en Iran, en Russie ou en Chine,
qu’on constate que le Hamas « n’en finit » pas de finir » depuis GAZA » pour alimenter les guerres et les crises religieuses un peu partout, renforçant ainsi le camp des israéliens les plus durs et provoquant ainsi le malheur des palestiniens, sans oublier les dizaines d’otages du 7 octobre peut-être survivants encore à leurs tortures,
qu’on voit la situation politique aux Etats Unis avec la figure « plein Ecran » d’un Donald TRUMP, pure représentation du « méchant » de la série télévisée reprise en titre,
somme toute quand on voit donc ces images prises parmi des dizaines d’autres dans un monde à l’image d’une « bouilloire prête à exploser »,
les agitations en France d’un monde politique et de politicien (ne)s qui « s’voyaient déjà » et qui, pour cela, mettent tout « ce qui leurs reste » dans une dérisoire « vente aux enchères », …
pour le moins nous désolent, pour le pire renforcent nos ennemis extérieurs et intérieurs …voire les deux…,
dans leurs rêves, envies et décisions de nous voir disparaître en tant que Démocraties et pour nous en tant que que République Française avec nos valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité … des valeurs « qu’ils honnissent » !
Et il est vrai que j’aurais préféré en ce dimanche 21 juillet 2024 nous faire « sourire » en reprenant uniquement, pour illustrer le monde politique,
ces paroles de Charles Aznavour : « Je m’voyais déjà en haut de l’affiche, en 10 fois plus gros mon nom s’étalait » (n’est-ce pas Madame Rousseau ?
et pour chaque partis politiques, celles de Gilbert Bécaud : « Moi je suis là pour vendre et vous pour acheter… du rêve pour pas cher à la vente aux enchères »
Oui, vraiment, j’aurais préféré
Mais cela aurait été fermer les yeux sur du « bien plus grave » …
Alors espérons « quand même et malgré tout »
que le bon sens reviendra rapidement en France, comme aux Etats Unis,
que la conscience que le pire est possible d’abord si nous n’en avons pas conscience
qu’il nous faut de l’unité, du Rassemblement et surtout des moyens d’armement suffisants pour l’éviter …n’en déplaise à madame LE PEN et à monsieur Mélenchon
et qu’on n’est donc plus loin de devoir nous doter d’instruments de « Salut public »…au niveau international comme au niveau national.
Voilà, j’aurais vraiment pu, en cet instant, en rester là,
mais mes jours passés en ce mois de juillet aux cœurs de notre France Profonde me conduisent à redire que cette France profonde est notre vraie , seule et dernière richesse,
et que ceux qui l’ignorent, y compris en rêvant de la disparition de nos communes, ne font et ne feraient que rajouter du malheur aux malheurs qui nous guettent.
« Un cri dans le désert » de plus me dira-ton ?Sans doute ,… peut-être, mais cela vaut mieux que d’attendre sans réagir « le silence de la mort ».
Car comme le chantait Jean Ferrat dans « Nuits et Brouillard », à propos de la Shoa, il faudra toujours le crier par tous les moyens pour nous le rappeler…,
en ajoutant pour ce qui le concernait : « mais qui donc est de taille à pourvoir m’arrêter ? … je twisterais ces mots s’il fait les twister » !
Un dernier mot encore, beaucoup plus souriant et réconfortant, à propos de notre jeunesse que j’ai rencontrée dans nos Centres de Vacances, des jeunes « colons » et leurs jeunes animateurs… qui m’on apporté de l’espoir et , plus que jamais, l’envie de les aider, jusqu’à mon dernier souffle ,
à affronter avec leurs énergies, leurs rêves et leurs déterminations, le triste monde que, nous « les vieux », sommes en train de leur laisser !
Voilà, tout est dit, ou presque… en ce 21 juillet à la veille de « JO de tous les périls »…vu tout ce que j’ai rappelé en ce 826ème carnet…
en souhaitant, une fois encore, me tromper dans mes « prévisions »
et, pour cela, avoir donné l’envie à « nos responsables à tous les niveaux » , ces « tristes princes qui nous gouvernent », de tout faire pour me donner tort…
toujours persuadé que je suis qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
