Une bien triste semaine à l’image de la météo
Le moins que l’on puisse dire c’est que la semaine écoulée, comme ce fut le cas pour la météo, ne nous aura rien épargné, ni à nous dans les Hauts-de-France, ni ailleurs en France et dans le monde.
À part quelques petites percées de soleil, nous n’avons en effet connu que de la pluie, et j’ajouterai de la fraicheur sinon du froid,
comme nous n’en avions pas connu depuis des années et donc, depuis au moins trois mois…, un temps bien éloigné de l’idée que l’on se fait généralement du « réchauffement climatique » …
Nous n’avons pas d’ailleurs été les seuls dans le monde à connaître de tels excès,
les États-Unis ayant, de leur côtés, subit de très violentes tornades
tandis que dans certains pays d’Asie on a dépassé les 52° de température,
ce qui les ont approché d’un niveau au-delà duquel la vie à l’extérieur devient impossible…
C’est bien la preuve que plutôt que de parler d’un « réchauffement climatique » vécu par certains de manière positive,
le bon terme à utiliser est le « dérèglement climatique » qui, s’il s’amplifie, menacera un nombre de terriens de quelques milliards parmi les 8 milliards que la terre compte aujourd’hui… dans les 10 prochaines années..
et ce, de manière brutale, avec des « effets de seuil » parfois mortifères.
D’où la nécessité plus que jamais, je le répète, d’agir tout de suite et pas à échéance de 10 ans
en cessant de couper des arbres, en en replantant partout comme des haies
et sur toutes les terres agricoles, en cultivant des fruits et légumes à consommer en circuits courts,
en réduisant la vitesse des automobiles et des camions en particulier sur les autoroutes immédiatement à 120 km / heure
ce qui nous épargnerait davantage de carbone qu’un plan à 10 ans pour imposer « un monopole électrique » dont le bilan total carbone n’est pas ce que l’on veut nous faire croire… si on en prend toutes les étapes et les contraintes… de son développement.
Triste météo, disais-je, personne ne peut le contester, mais aussi triste semaine dans bien d’autres domaines et en bien d’autres lieux…,
même si les médias en oublie vite certains pour nous en imposer d’autres, plus vendables, plus porteurs et plus à l’image d’une opinion publique qui raisonne trop souvent ainsi… comme eux…
Comme le disait le Maréchal Pétain pour conforter la rupture brutale de « son parcours de vie » en 1939 avant d’ « aller au pire » dans les années 40 du 20ème siècle :
« Les français ont la mémoire courte »…,
et depuis, l’arrivée généralisée des nouvelles technologies de communication n’a rien arrangé…
Comment peut-on, en effet, communiquer et informer « à coup de tweets » de 140 à 280 signes… ?
et il suffit pas pour cela de les « rabâcher » à longueur de journées sur les « télés à jet continu », comme je les appelle, des télés qui d’ailleurs, l’avez-vous remarqué, coordonnent souvent leurs longues coupures publicitaires, qui n’ont d’ailleurs plus rien à voir avec les « spots publicitaires » d’avant, pour éviter qu’on ne « zappe » et donc qu’on ne les quitte…
Les exemples de cette « météo » détestable dans les domaines internationaux, guerriers, terroristes et autres ,
comme dans les domaines politiques ne manquent pas même si on en parle moins…
L’Ukraine d’abord que les russes continuent à martyriser sans provoquer chez nous d’émotions ni de manifestations particulières.
Pas de foules avec des drapeaux ukrainiens comme on en voit avec des drapeaux palestiniens, ce qui prouve, plus que jamais, que
ce sont les mêmes, y compris dans le monde politique du côté de Mélenchon et LFI, qui soutiennent « en même temps » plus ou moins ouvertement le dictateur Poutine et les terroristes du Hamas.
Heureusement que les États-Unis vont renvoyer des armes à ce valeureux peuple ukrainien, seul barrage aujourd’hui à Poutine dans son envie de s’élargir à l’Ouest de l’Europe ce qui nous permet encore de nous dire, à l’image du titre d’un célèbre film : « À l’ouest rien de nouveau »…
Au Moyen Orient ensuite où le Hamas continue à détenir des otages, (s’ils sont encore vivants) depuis ses massacres génocidaires d’enfants, de femmes et d’hommes le 7 octobre en Israël,
tout en continuant à nier le droit à l’existence de l’État d’Israël avec le soutien de l’Iran et de ses complices terroristes, ainsi que celui de beaucoup de ceux qui défilent dans nos rues où s’agitent au cœur de nos quartiers avec, je le répète en le dénonçant, le soutien politicien de ceux qui y voient un « pactole » électoral possible pour les sortir du trou où ils sont tombés… (n’est-ce pas M. Mélenchon et Madame Panot…? )
Pour moi, les conditions d’un arrêt de la guerre à Gaza sont claires,
une guerre qui, depuis les massacres du 7 octobre, touche des gazaouis victimes des bombardements destinés à éliminer les terroristes du Hamas cachés au milieu d’eux :
Libération immédiate des otages, cessez le feu suivi d’une conférence internationale pour construire « un modèle de cohabitation » entre l’État d’Israël et les palestiniens qui ne se reconnaissent pas encore dans le Hamas…
Si M. Netanyahu n’en veut pas, contrairement à Y. Rabin, il est de fait sur la même ligne que les terroristes du Hamas et de l’Iran qui n’en veulent pas davantage…
Et c’est pourquoi les manifestations dans nos rues seraient plus crédibles
si les manifestants le reconnaissaient en scandant : « Libération des otages, cessez le feu et « coexistence à construire » entre Israël et les palestiniens » ! .
Malheureusement ils ne le feront pas, je le sais, à l’image des quelques 200 qui ont bloqué Sciences Po… des manifestants
venus d’un peu partout, accompagnés de députés LFI et d’une candidate aux élections européennes LFI…
En France, avec ces manifestations qui « fleurent » un antisémitisme maintenant majoritaire chez ceux qu’on ose dire « venus de gauche »
qui ont repris les sentiments et les idées des vieilles extrêmes droites,
la météo fut donc bien triste, sombre, froide et humide.
Certains auraient pu espérer que le discours du Président Macron de jeudi dernier ouvrirait des pistes d’espoir.
« Loin s’en faut »… même, si au cours des 2 heures de son monologue, j’ai pu trouver ici ou là des points d’accord…
le compte n’y fut vraiment pas.
Il a voulu parler de tout… sans doute par « envie de s’écouter »…
rien n’a donc manqué en matière de constats…mainte fois rabâchés et d’un peu de propagande en vue du 9 juin,
mais ce n’était pas ce que l’on attendait…
Somme toute, comme beaucoup l’ont dit … : « il a macronné »…,
le qualificatif est bien choisi.
Mais quel dommage !
car c’est d’un capitaine pour conduire la France et l’Europe à travers la tempête dont on aurait eu besoin comme le furent le Général de Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chirac en d’autres temps…
ceux qui l’espéraient encore n’ont pu qu’être déçus… même dans son camp
J’aurais pu, aujourd’hui 28 avril, parler de bien d’autres choses,
mon discours (à lire par ailleurs) d’hommage aux déportés contribuera sans doute à compléter ma description de cette semaine bien sombre .
J’aurai pu en effet parler
de la soit disant « intelligence artificielle »,
des « réseaux (dits) sociaux »
ou de « couvre-feu » pour les enfants,
des vocabulaires bien à l’image d’une société de violences et de décadences…
bien éloignés de nos valeurs républicaines de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Laïcité.
J’y reviendrai, bien sûr, dans mes prochains carnets après avoir quand même précisé aujourd’hui que s’il faut s’attaquer aux problèmes que posent des parents incapables d’empêcher des enfants de sortir la nuit, le terme de « couvre-feu » utilisé durant les guerres et souvent imposés par les « occupants » aux « populations occupées » est bien impropre sinon pire… s’agissant d’enfants !
Je terminerai donc par une image beaucoup plus positive de l’enfance et de la jeunesse villeneuvoise qui, grâce à la mairie et surtout aux associations et aux écoles, nous ont offert de joyeux cortèges, des carnavals colorés et des courses olympiques avec ASNAPIO …
Que du bonheur de voir tant de visages souriants et heureux !
C’est dans ce monde de fous et de comportements parfois abjects…
ce qui me fait encore tenir pour aller jusqu’au bout de mon mandat, en espérant qu’en 2026 notre Ville ne tombera pas entre les mains de ceux pour qui elle ne serait qu’un instrument dans leur volonté de conquête du pouvoir national en 2027.
Je ferai tout, absolument tout, pour l’éviter même si chacun sait que quand on arrive au bout d’un chemin
(avant d’en emprunter un autre dont on ne sait pas où il nous mène),
on cesse progressivement d’être écouté, d’être audible, et surtout d’être entendu.
J’espère donc que celles et ceux des élu(e)s que je « forme à la tâche » en ce moment, seront capables de prendre un relai plutôt que de provoquer des ruptures…
pour ensuite mieux en convaincre une majorité de villeneuvois(es) lors des élections municipales .
Et tout cela … je m’autoriserai à le redire ..
« en n’oubliant jamais qu’il est plus difficile et plus lent de monter un escalier que de le descendre… surtout si on rate une marche… »
