En 2024… que la force me (et nous) soit donnée… !
C’est avec un titre qui reprend le début d’une citation de Marc Aurèle qui fut Empereur de Rome, philosophe et stoïcien, né en l’an 121 et mort en 180,
que mon 795ème carnet, en ce 30 décembre, clôturera l’année 2023,
une citation qui, dans sa totalité, résume bien les vœux qui sont tous les miens pour l’année 2024… pour moi bien sûr et aussi pour « nous »… au sens large…
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre… »
Tout est dit ou presque qui illustrera « ma ligne de conduite » durant toute ma modeste vie et qui correspond aussi parfaitement à ce qu’aura été Jacques Delors qui vient de nous quitter… rejoignant ainsi mercredi dernier, « par un même chemin »,
celles et ceux que j’ai appelé « les quelques « dieux » que j’ai adoré durant ma vie pour ce qu’ils m’ont appris et ce qu’ils m’ont apporté » …
Des vœux personnels ainsi résumés dont on ne peut pas dire que, comme moi en ce moment, ils rayonnent d’optimisme quand on voit tout ce qui nous entoure entre les bombardements massifs sur l’Ukraine et ses habitants par le dictateur sanguinaire Vladimir Poutine qui, comme je le disais déjà il y a 2 ans, fait partie d’un « trio infernal » constitué avec Hitler et Staline dont il est l’héritier…,
la guerre au Moyen Orient commencée le 7 octobre dernier par un massacre et des enlèvements perpétrés par le Hamas en Israël (soit plus de 1200 morts et la prise de 240 otages), une agression sanglante sur des civils de tous âges suivie des conséquences des légitimes représailles, certes justifiés mais malheureusement très sanglantes pour les civils sur la bande de Gaza d’où étaient venus et où sont venus se cacher ces assassins du Hamas,
sans oublier, l’Afrique, le Yémen, la Mer Rouge, les délires du dictateur de la Corée du Nord , les rêves expansionnistes de la Chine, les « ambiguïtés » (c’est le moins qu’on puisse dire) du « monde arabe » et du Qatar (cher au PSG), le martyr des femmes afghanes…etc… etc…
Faut-il supporter ces actes innommables … « faute de pouvoir les changer « , nous dit on … ?
Sans doute…, peut-être … encore que …
En cessant, comme le font certain(e)s, de les défendre, voire de les « comprendre », y compris en France pour de multiples « raisons » que je ne rappellerai pas une nouvelle fois mais que je n’oublierai jamais,
on peut « contribuer » à éviter une aggravation et une extension de ces guerres et actes de terrorisme qui visent clairement à atteindre tout l’occident
pour nous terrasser avec lui…
D’où donc, surtout et au moins, avoir le courage qu’on peut se souhaiter de tout faire pour « changer ce qui peut l’être » ,
en cessant, pour certain(e)s, de nier ces périls qui nous guettent et en le disant clairement pour les condamner, que ce soit en Hongrie, en Turquie, chez les adeptes de Trump aux États-Unis, sans oublier « des populistes », voire de simples « arrivistes », en France même… qui espèrent sans doute ainsi arriver au pouvoir y compris en passant par « la case collaboration » avec nos ennemis … ( ils ont déjà commencé… )
On se souvient de nos lâchetés à Munich en 1938 devant Adolphe Hitler, approuvés par des foules en délire en France et en Grande Bretagne, qui nous conduisirent à la défaite de 1940 suivie en France par une collaboration avec les nazis jusqu’à ce que nos alliés nous libèrent heureusement il y a 80 ans aux cotés des résistants français et du Général de Gaulle avec « la France libre »
Courage donc pour se réarmer militairement face aux menaces extérieures potentielles et aux menaces intérieures déjà en action du côté d’ islamistes plus ou moins camouflés… mais qui, déjà, perturbent le fonctionnement de notre République laïque par exemple dans le monde de l’enseignement et dans un nombre croissant de quartiers dans nos villes,
du côté aussi de ceux qui, par divers moyens, méthodes et manœuvres, veulent nous affaiblir face à des autorités publiques qui ne sont pas toutes à la hauteur des enjeux et des périls.
(qu’on se comprenne bien, en disant cela je ne vise personne en particulier car j’admet que nous sommes tous, à des degrés, certes divers…, un peu responsables de cette situation )
Responsables, oui, souvent en effet, en n’ayant pas « la sagesse de distinguer » ce qu’on ne peut changer (encore que…) de ce qu’on pourrait changer avec davantage de courage…
Ai-je, à ce propos, besoin d’en donner des exemples dans le fonctionnement de nos Démocraties, les « débats » d’opinion chez certains citoyens, le « grand bazar » des « réseaux internet » et de certains médias ainsi que des lâchetés de bon nombre de dirigeants (et aspirants) politiques et économiques… ?
Somme toute, et c’est ce sur quoi comptent nos ennemis extérieurs et intérieurs,
le syndrome des « Trois singes » reste dominant chez celles et ceux qui ne veulent « ni entendre, ni voir, ni discuter »…
Alors oui , la citation de Marc Aurèle n’est pas très optimiste et il nous faudra en 2024 « bien de la force » et du courage pour changer ce qui peut l’être encore.
Mais cette citation est tellement juste que j’ai voulu la mettre au cœur de mon carnet en ce 30 décembre 2023 plutôt que d’attendre le 1er janvier 2024 quand il me « faudra » sans doute « être un peu plus souriant et optimiste » … avant mon discours des vœux du 14 janvier dont je ne peux aujourd’hui préjuger de son « ton » et cela même si, aujourd’hui, je le voudrais optimiste, enthousiaste et porteur d’avenir. (« qui vivra verra… »)
En attendant « et pour essayer de détendre l’atmosphère » on m’autorisera trois citations d’un certain Georges Christophe Lichtenberg, un philosophe, écrivain et physicien de la deuxième moitié du 18ème siècle :
Une première citation :
« Janvier est le mois où on offre tous ses vœux, les autres mois sont ceux où ils ne se réalisent pas… »
(vous avez dit « optimiste » ?… oui… à condition qu’on la prenne en forme de « boutade »)
Suivie d’une deuxième qui, au moins, nous fera sourire :
« Je suis athée… Dieu merci »
en ajoutant quand même une troisième citation du même auteur que je fais davantage mienne car, pour moi,
un vœu en janvier c’est aussi, sinon d’abord, un engagement… car il n’est de « combats perdus d’avance » que ceux qu’on n’ose pas engager…
ce qui lui donne des chances de se réaliser durant les mois suivants et ce,
un engagement que je tire d’une de mes méthodes bien connues de mes lecteurs, objet de ma troisième citation :
« Je dois absolument écrire pour apprendre à estimer l’ampleur du chaos qui m’habite »
Et pour rester dans la même ambiance de ce « clap de fin »… , avec Alphonse de Lamartine,
je dirai sur « un rythme musical » :
« borné dans sa nature, infini dans ses vœux, l’Homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux »
comme c’est bien dit… et comme tout est effectivement dit… !
