Carnet n° 568 du 19 août 2019

 » Les emm…, ça vole toujours en escadrille «  

C’est Jacques CHIRAC (que ses amis disaient volontiers  » poète à ses heures « ) qui, parmi de multiples citations pour les moins « brut de décoffrage », 

commentait en ces termes, une suite d’événements désagréables pour son camp politique ou pour sa personne. 
 

On m’autorisera à reprendre cette citation (qui n’est pourtant pas dans mon style) pour décrire ce que je vis depuis deux ans et que je veux brièvement rappeler « sans hiérarchie d’importance » : 
 

Plainte contre moi après un article dans la Tribune, menaces de mort à mon égard sur Messenger, très grave septicémie en janvier 2018 avec des mois de convalescence, autre plainte contre moi (que je ne qualifierai pas aujourd’hui) un mois après et « qui a fait l’actualité médiatique de ces derniers temps »,  

etc. etc… (et je passe sur les conséquences multiples de ces événements…, en particulier personnelles, mais pas que… ). 

 
Début août, à mon retour de deux semaines et demie de vacances suivies d’une semaine de visites des colos, comme je le fais chaque année depuis que je suis Maire, j’écrivais dans mon carnet du 5 août n° 566 que j’avais devant moi « un mois d’août pour y voir clair « avant les 6 mois qui nous séparaient le 1er septembre des élections municipales de mars 2020. 

J’ignorais alors, au moment de sa publication le lundi 5 août vers 11 heures, que cinq heures à peine plus tard, une chute malencontreuse dans mon escalier allait me blesser à la cheville, avec un  diagnostic, huit jours plus tard, qui tombait tout aussi brutalement :  » Rupture du tendon d’Achille de la cheville droite ». 

 
Si je peux aujourd’hui me reprocher, dans l’attente d’une opération qui ne saurait plus tarder, de m’être sans doute « négligé », acceptant de « souffrir en silence », attendant (pensais-je) que cela passe, n’imaginant pas la gravité de la blessure, et ce, pour travailler à réfléchir comme je l’avais annoncé,  

je mesure pleinement les lourdes conséquences sur mon avenir, dans les  prochains mois, en termes de capacité de mobilité et donc de présence dans la vie de notre ville. 

 
Si donc, très concrètement, je pourrai continuer avec mes équipes à travailler à un projet pour mars 2020 sous l’étiquette « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2020 » et donc à essayer de bâtir une équipe de large rassemblement pour la mettre en œuvre de 2020 à 2026, 
 

je ne sais pas si je pourrai jouer un rôle suffisant et absolument nécessaire dans la pré-campagne qui s’annonce « musclée » vu les ambitions multiples que je pressens, des ambitions bien sûr amplifiées par la vision du « vieux lion blessé » qu’ils ont sans doute de moi. 

Certains de mes amis ne sont pas loin de me conseiller « d’en profiter » pour me « reposer » … ; une de mes proches m’a dit que c’était sûrement « un signe »… 

 
Ce sera sans doute un élément important dans ma décision à venir que je prendrai le moment venu, en toute conscience. 

Mais je le répète, d’ici là, autant que j’en aurai la force, je continuerai à préparer ce qui doit l’être et ce à quoi je tiens pour Villeneuve d’Ascq , la ville à laquelle j’aurai  consacré l’essentiel de ma vie. 

PS/ J’ai commencé et titré ce 568ème carnet par une citation de Jacques Chirac, 

je le terminerai par deux autres : 

– une qu’il a empruntée à Jean Guitton : « Etre dans le vent, c’est avoir le destin des feuilles mortes… » 

– une autre à l’intention de ses « amis politiques » : « Le gaullisme sans de Gaulle, c’est vouloir faire du civet sans lièvre ». 
 

G.Caudron 

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