Carnet n° 541 du 11 février 2019

« Une semaine, comme je n’aurais jamais, même, espéré en rêver »

Quand, il y a une semaine, le lundi 4 février 2019, j’ai annoncé dans mon 540ème carnet ma décision d’être encore candidat pour constituer « Une liste de vaste Rassemblement » autour d’un « Projet Novateur pour Villeneuve d’Ascq », assortie d’une « Gouvernance Nouvelle » afin de solliciter les suffrages des Villeneuvois en mars 2020, je savais répondre ainsi aux désirs de beaucoup d’entre eux, un désir déjà mesuré par un sondage de l’IFOP et surtout manifesté à mon égard au cours de multiples contacts citoyens directs dans tous les quartiers et dans tous les milieux villeneuvois et ce, quel que soit les âges de mes interlocuteurs.

Je n’imaginais cependant pas alors l’ampleur de ces réactions positives ni la « quasi-absence », à ce jour, de réactions publiques négatives.

Au demeurant, je ne suis pas dupe, ces dernières existent y compris non loin de moi, et c’est normal. Elles se préparent à s’exprimer… Sans doute un peu surprises par la rapidité de mon annonce que chacun attendait pour le 27 février prochain,… et pour certain(e)s de leurs auteurs potentiels par leurs vacances de février déjà « programmées »…

Ceux qui me connaissent bien n’en furent cependant pas surpris, sachant que, d’une part, « avant chaque bataille » j’ai toujours choisi le moment et le terrain pour l’engager et surtout d’autre part qu’il était temps, vu « l’incertitude des temps », que j’annonce une décision que j’avais prise, vu ma forme, mon expérience et mon désir de rassembler derrière moi une majorité de Villeneuvois(es) pour une Ville que j’ai « chevillée au cœur » et toujours « en tête » depuis plus de 4 décennies…

Je ne doute pas des formes plus ou moins désagréables que prendront des jeux politiques  communs aux acteurs de « l’ancien monde » et à ceux d’un soi-disant « nouveau monde ».

Pour ce qui me concerne, je m’engage à essayer d’éviter tout ce qui peut blesser et surtout d’éviter tout ce qui peut empêcher, une fois les comptes faits au soir des élections, si j’arrive en tête, que je puisse rassembler sur l’essentiel un maximum d’élu(e)s et de forces « en faisant passer ce qui unit avant ce qui divise ».

J’aurai, je l’espère pour cela aussi constamment en tête ces mots de Martin Luther-King :

« Il nous faut apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »,

et en ces temps difficiles pour une grande majorité de citoyens qui ne se retrouvent ni dans certaines violences de rue, ni dans des « shows télévisés », ni dans des tweets blessants, s’il m’arrivait d’oublier ces paroles de Martin Luther-King, j’espère que certain(e)s de mes lecteurs ou lectrices sauraient me les rappeler…

Et de me rappeler aussi cette citation de Didier Court :

« L’écoute et la compréhension de la problématique de l’autre est (toujours) un premier pas… »

Et de citer, à ce stade, William Arthur Ward :

« C’est impossible, dit la Fierté. C’est risqué, dit l’Expérience. C’est sans issues, dit la Raison. Mais essayons, murmure le Cœur…. »

« A méditer… sans modération »…

Alors oui, j’ai vécu depuis lundi dernier, « une semaine comme je n’aurais jamais même espéré en rêver », avec entre autres,

après l’écriture de mon carnet d’annonce de lundi matin, un Conseil d’Administration du CCAS (qui a rappelé nos fondamentaux de femmes et d’hommes de Progrès en lutte contre toutes les injustices),

un Conseil Municipal long, riche et uni pour préparer notre budget 2019, tirer les leçons d’un rapport de la chambre régionale des comptes, faire le bilan de nos politiques en matière de développement durable et, avec les rapports d’activités de la SPL Euralille, un constat très positif de notre développement économique à la Haute Borne et ailleurs dans la Ville.

J’ai voulu et j’ai pu ainsi y évoquer des points qui pourraient structurer mon Projet 2020 / 2026 et qui pourraient rassembler au-delà des limites partisanes classiques.

Mercredi, pour économiser mes forces, j’ai « zappé » un déplacement prévu sur Paris et un autre prévu vendredi à Leverkusen, pour travailler mes dossiers et multiplier des rencontres avec les militant(e)s de Rassemblement Citoyen, de « Louise Michel » en colloque à la Rose des Vents sur les violences faites aux femmes, des discussions citoyennes sur les projets à venir de la Ville,

un week-end serein et reposant émaillé de sports, de rencontres associatives, la Nuit du Jeu à l’Espace Concorde, des jeunes en partance à la neige, des AG, des tournois et des auditions de musique etc… etc… (sans oublier des moments familiaux toujours trop rares),

autant de moyens et d’occasions de redire « aux Princes qui nous gouvernent », qui en sont trop éloignés, la richesse de la vie associative (et ses milliers de bénévoles à Villeneuve d’Ascq), des vies associatives qui n’existent que par l’existence des communes et de leurs élu(e)s… des vies associatives et participatives autrement plus « durables » que certains débats, petits ou grands, nationaux ou non, relayés par LCI et France Info ou pas…

Puisse le Président de la République qui ne savait pas ce que c’était… vu son parcours personnel, professionnel et politique…, enfin s’en rendre compte !

Et pour montrer ma bonne volonté, et même si « ni lui ni les siens » m’en ont fait la moindre demande, j’ouvrirai l’Hôtel de Ville de Villeneuve d’Ascq le mardi 13 mars 2019 à 19h pour que les citoyens y viennent dire leurs doléances qui seront notées et envoyées à l’Élysée en complément des « cahiers de doléances » qui ont, à ce jour, recueilli près de 200 messages à son intention.

Il restera au Président, à son gouvernement et à ses élu(e)s de sa majorité, à y répondre clairement en avril ou en mai, sous peine de voir notre société exploser ou imploser 51 ans après mai 68, ce que personnellement je ne souhaite pas.

Sauront-ils le faire ?

J’avoue que j’ai de la peine à y croire mais je l’espère encore… convaincu que je suis qu’en cas de désordres et troubles graves ce sont toujours les plus modestes et les plus fragiles qui en paient le plus lourd tribut. (tribut = dommage, sacrifice).

Je m’arrêterai là pour aujourd’hui sachant que même si, comme l’a écrit Guillaume Musso,

« On n’est jamais sûr d’avoir pris la bonne décision ».

Comment aurais-je pu en prendre une autre que celle de vouloir continuer à servir ma ville, ses habitants et tous les citoyens qui, et bien au-delà, partagent les valeurs qui ont structuré ma vie.

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