Carnet n° 364 du 24 Août 2015

«  Vous avez dit rentrée ? »

 

 

 

En retrouvant Villeneuve d’Ascq, mardi dernier le 18 Août, après quelques jours de repos, j’avais cru (ou craint) « une rentrée, dès le 19, sur les chapeaux de roue ».

Il n’en fut rien pour ce qui concerne la plupart des dossiers courants municipaux et métropolitains, beaucoup des interlocuteurs pour les traiter n’étant pas encore rentrés de leurs périples aoûtiens, ce qui est assez naturel.

J’ai donc pu continuer mon travail de fond, la mise en ordre de mes dossiers, la préparation de mon calendrier des prochains mois… Et c’était à la fois utile et nécessaire compte tenu des échéances qui m’attendent dans tous les domaines.

 

Si comme l’a dit Sénèque au 1er siècle avant JC « Ce n’est pas parce que nous disposons de très peu de temps, c’est plutôt que nous en perdons beaucoup », il me faut en perdre le moins possible et bien utiliser celui que j’ai encore devant moi pour :

 

  • traiter au mieux les dossiers d’urbanisme qui arrivent,
  • assurer l’avenir financier de Villeneuve d’Ascq par une gestion toujours plus rigoureuse et asseoir son rôle éminent dans le rayonnement et l’attractivité de la MEL (c’est en ce moment et dans les prochains mois que tout se joue et se jouera),
  • voir comment adapter nos services publics dans le monde d’aujourd’hui pour éviter d’être un jour condamné à devoir choisir, quel que soit le domaine, entre les conserver en l’état ou les supprimer,
  • aller, en matière d’action sociale, sur une voie toujours mieux tracée pour aider les citoyens « à ne pas plonger » dans les difficultés sociales et à remonter au plus vite » quand la chute a eu lieu,
  • développer tout ce qui permet en matière culturelle et sportive aux jeunes, moins jeunes et plus vieux, de se réaliser dans leur vie,
  • privilégier l’éducation et donc nos actions en milieu scolaire et péri-scolaire,
  • le tout en restant à l’écoute de la vie quotidienne, des angoisses palpables de nombreux citoyens dans les domaines de la sécurité qui vont d’un sentiment à des réalités même mineures au regard des périls qui nous menacent et qui ont pour noms guerres, catastrophes naturelles et industrielles et bien sûr terrorisme.

 

Ce n’est certes pas nouveau, Voltaire, il y a 350 ans l’écrivait déjà : « Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion », mais quand même…

Et sans jamais oublier ce qu’un homme politique, philosophe, penseur et journaliste cubain José MARTI écrivait déjà dans la 2éme moitié du 19éme siècle :

« La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à la payer à son prix ».

Somme toute, pour moi, la semaine écoulée n’aura pas marqué une rupture mais une continuité.

 

Si j’ajoute à cela des bouchons sur les autoroutes des retours, des orages et leurs coulées de boues, un attentat dans le Thalys, la confirmation crainte et « attendue » du déclassement du LMR interdit de ProD2 par les instances du rugby, un nouvel accident industriel en Chine (comme le premier, « camouflé » par les autorités pour ne pas brouiller les images des mondiaux d’athlétisme de Pékin), des attentats et des massacres un peu partout dans le monde, on est davantage dans l’ordre de la triste continuité que dans celui de changements positifs.

 

Reste en France le rituel des Universités d’été des partis politiques, avec celle des Verts à Villeneuve d’Ascq qui aura au moins permis aux médias de répéter le nom de notre Ville (y compris tous les quarts d’heure sur les chaînes d’information continue). Dommage qu’on y ait aussi peu entendu parler d’écologie dans la bouche de leurs leaders… Mais plutôt de manœuvres d’alliances… En particulier pour les Régionales de notre nouvelle grande région des Hauts de France (Nord-Pas-de-Calais- Picardie).

 

Heureusement que le triste feuilleton : « Le Pen père et fille » a continué avec ses excès, ses insanités et ses médiocrités de la part d’un mouvement d’extrême droite qui prétend gouverner notre Région en décembre prochain, voire pire en 2017. Cela ne fera pas reculer le FN mais cela ne l’empêchera peut être de progresser suffisamment…pour gagner. Pour autant ce n’est pas une raison permettant au monde politique (je dirai « plus classique ») de continuer à faire, promettre et dire n’importe quoi pour essayer de « gratter quelques voix chez le voisin ».

 

Des universités des Verts qui se sont terminées avant que le PS ne retrouve la Rochelle les 28,29 et 30 Août. « Un grand classique »… tandis que le PCF sera en Savoie.

Les 5 et 6 septembre ce sera le tour du FN à Marseille, sa « terre d’élection »…

Les 12 et 13 septembre l’UMP/LR sera au Touquet, rien que de plus logique, sans, nous dit-on, ses principaux prétendants à leur primaire présidentielle (à l’exception, Régionales obligent, de Xavier Bertrand).

Même F.Bayou aura les siennes du 25 au 27 septembre dans le Morbihan…

Tous les ingrédients de la langue de bois et des jeux de rôle sont là.

 

Pour en revenir à Villeneuve d’Ascq, ce jeudi 20 août, j’ai fait ma deuxième visite de chantiers municipaux d’été pour compléter celle de juillet sur le thème : gros entretiens + rénovations légères + rénovations lourdes + constructions nouvelles bâties ou espaces publics = budget d’investissement communal.

 

Dans ces cas là, plutôt que d’organiser une conférence de presse de rentrée, je réponds simplement aux questions que me pose durant la visite la journaliste de la Voix du Nord sur les dossiers qui l’intéressent.

C’est cela la nouvelle communication et ce que la presse attend.

Chacun devra s’y habituer !

Comment en effet dire « je ne sais pas vous répondre » sur tel ou tel dossier quand chacun sait que ce n’est pas vrai ?

Là aussi on est entré dans le journalisme d’investigation et il faut l’accepter !

Demain, mardi 25, je ferai aussi ma deuxième tournée des Centres de loisirs villeneuvois, moyen d’illustrer notre conception du service public communal ses atouts et ses évolutions…

Avec pour chaque visite de la Ville, le relevé de problèmes à régler et travaux à faire, sans oublier les plaques blanches et bleues qui marquent nos équipements de noms, sorte de « Panthéon Citoyen et Urbain ».

J’en resterai là pour aujourd’hui laissant au Président de la République et au Premier Ministre la joie de voir leur côte de popularité remonter et aux autres leurs « peines » et regrets…

Quant à moi… je ne change pas et je ne changerai pas… au risque de lasser.

Car, on l’aura compris, à l’instar de Victor Hugo,

« Je crois ce que je dis ! je fais ce que je crois »

avec une même conviction partagée : « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».

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