Carnet n° 329 du 22 décembre 2014

« Noël, Noël tu vas venir bientôt »

Si les chants de Noël qu’on entend un peu partout sur les radios, émissions de TV ou marchés de Noël, nous rappellent bien souvent, durant ces quatre semaines de l’Avent, nos souvenirs, douceurs, rêves, petits bonheurs et chagrins d’enfance… Ils sont les sons de notre enfance, puis ceux de nos enfants et de nos petits enfants, avec, pour n’en citer que 3, « Noël blanc », « Mon beau sapin », « Petit papa Noël »…

Il en est au moins un, un peu plus « acide », dont j’aime l’interprète, Pierre Perret.

Vieille d’une vingtaine d’années, elle n’a perdu ni de son humour ni de ses références à une vie pas aussi rose ni aussi scintillante que celle dont on aimerait rêver.

« Noël, Noël, tu vas venir bientôt,

Oh bon papa Noël n’oublie pas mes cadeaux

Et en ce jour si merveilleux

Exauce tous mes vœux… ».

Des vers qui forment le début d’une commande suivie d’une liste de cadeaux qu’on aimerait trouver au pied de son sapin (avec ou sans crèche, toutes les opinions et symboles étant respectés dans une société laïque).

Et il est vrai que si, en ce 22 décembre 2014, j’avais à énoncer « une liste à la Perret », je demanderais au Père Noël (ou à tout ce qui symbolise et identifie l’espoir et le rêve) :

  • beaucoup moins de violences faites un peu partout dans le monde à des enfants, victimes de guerres ou de famines.

  • beaucoup moins d’intégrismes et de folies meurtrières sans noms et sans limites, de l’otage découpé au couteau à l’individu qui fonce sur des piétons au nom de je ne sais quel dieu, en passant par des braquages et des foules hostiles, vociférantes, sans oublier cet horrible massacre de 130 enfants, …

  • beaucoup moins de misères qui touchent tant de nos concitoyens dans le monde et dans nos cités,

  • beaucoup moins de maladies et de souffrances horribles

  • etc,etc.

Oserais-je accompagner cette liste de vœux marqués du sceau du « beaucoup moins » d’une autre liste plus douce marquée du sceau du « davantage » ?

Oui je l’oserai : « Petit papa Noël … Exauce tous mes vœux ! »

Apporte nous…

« Davantage d’humanité », d’amour, de tendresse, d’attention et de respect… De petits plaisirs et de petits bonheurs…

S’il est une chose que l’on peut encore faire, à 3 jours des fêtes de Noël, en un 22 décembre 2014, c’est rêver... Et je ne m’en prive pas, car il arrive qu’au cœur d’une période que je n’aime pourtant pas particulièrement et qui n’est pour moi pas marquée que de bons souvenirs, oui, il arrive qu’il ou elle m’apporte des doux moments de rêves et d’espérance.

Alors, à mes lectrices et à mes lecteurs fidèles, à l’heure de mon 329éme carnet, je souhaite à 3 jours de Noël de passer « cette petite commande positive » et de la voir honorée. Car je le répète, à l’instar de la citation de ma carte de vœux et avant mon discours du 11 Janvier 2015 :

« Entre le chaos et l’harmonie… (il y a) la vie… »

Une vie que, depuis ce samedi 20, après une semaine particulièrement lourde et harassante, j’ai dégusté avec tout ce dont elle ne devrait pas nous priver, un « tout » si éloigné de ce que toute femme et tout homme publics considèrent trop souvent comme l’essentiel dans la tourmente pourtant artificielle de la vie publique et politique…

Et je l’avoue… cela fait du bien !

Oui, une semaine écoulée, harassante, multiple et, je l’espère quand même, utile.

  • Depuis l’écriture de mon 328ème carnet, lundi dernier au matin

  • Une rencontre avec la Voix du Nord pour un interview lundi après midi avant un CA du CCAS.

  • Un CA des 3 F, deux rendez-vous et un repas de Noël, un Conseil municipal particulièrement (et heureusement) serein, mardi 16.

  • Des réunions de travail, une rencontre syndicale, la signature (au combien utile) d’une deuxième convention « Voisins Vigilants », un concert de Noël et la belle victoire européenne de l’ESBVA, mercredi 17.

  • Une plénière pour le beau bilan des animations du secteur des aînés, un repas dans un club, une première réflexion sur un nouveau projet de béguinage, une permanence au Bourg et une réunion publique pour l’échangeur de Babylone, jeudi 18.

  • Et bien sûr, « la totale » ce vendredi 19 pour les dernières réunions de LMCU qui, au 1er janvier 2015, prendra le nom de MEL (Métropole européenne lilloise),

  • de 9 heures le matin à près de 22 heures le soir sans quasiment d’interruption…

Tout cela avec, en plus, plusieurs centaines de courriers et de mails à traiter après leur réception et une trentaine de m3 de signataires au départ, soit, au total, une soixantaine d’heures de travail en 5 jours.

On comprend qu’on puisse par moment ressentir de la fatigue et ne pas pouvoir la cacher (Je dis cela à celles et ceux qui semblent m’ausculter le poignet en me serrant la main… au cas où…).

Pour m’arrêter quelques instants sur le cœur de ces réunions et de ces débats, au creux d’une période difficile, agitée et inquiète :

Comment ne pas désespérer ? Comment agir ? Comment faire quand on est un (e) élu (e) LMCU ou municipal (e) pour essayer de faire davantage sans avoir plus de moyens ou tout du moins ne pas faire moins quand on a moins de moyens ?

La réponse tient en plusieurs mots :

Réflexions, travail, partenariats, innovation… Somme toute, appel à l’intelligence, au bon sens et à l’humain.

Et à Villeneuve d’Ascq j’ai le sentiment que cela marche car il faut rappeler que cela a été « ma ligne conductrice » depuis mars 2008 avant donc d’être « au creux de la vague » économique, financière, sociale et sociétale que subit notre pays, la France.

Voilà… Tout est dit, ou presque en ce lundi 22 décembre 2014, un jour… Comme tous les autres sans doute pour lequel Paulo COELHO a dit :

« Chaque jour porte en lui l’éternité »

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