Carnet n°865 du 21 avril 2025

« La nuit est le pire moment pour ceux qui réfléchissent trop » (Albert Camus)

C’est en me réveillant ce lundi 21 avril après une nuit au cours de laquelle plusieurs « titres » pour mon carnet hebdomadaire m’étaient venus en tête… sans qu’aucun ne m’avait vraiment décidé à le reprendre pour mon 865ème carnet, 

que j’ai repensé à cette citation d’Albert Camus, un philosophe auquel beaucoup de ceux qui me lisent connaissent mon attachement … « depuis mes 15 ans » , 

  quand je l’avais découvert sur le conseil d’ailleurs d’un prêtre qui était venu dans mon lycée public de Laon « en aumônerie » nous le faite connaître… parmi quelques autres auteurs dont Jean Paul Sartre :

             « La nuit est le pire moment pour ceux qui réfléchissent trop » 

(ce qui nous conduit d’ailleurs souvent à nous sentir davantage fatigués au réveil qu’au coucher) .

Trois titres s’étaient alors « bousculés » dans ma tête :

  • « Un peuple qui oublie son passé… se condamne à le revivre » 
  • « La vie est un éternel recommencement… » 
  • « Dans la jungle la terrible jungle… », un troisième titre que j’avais finalement quasiment retenu, 

en écho à la situation du Monde aujourd’hui et en souvenir d’une chanson d’Henri Salvador de 1962,  

quand, sur mon ordinateur portable, est tombée la nouvelle de la mort du Pape François à 7h55 en ce lundi de Pâques au lendemain de sa dernière apparition devant et ensuite sur la place St Pierre au Vatican, confirmant ainsi la mort « d’un autre lion », non pas « un soir » comme dans la chanson, mais au matin de ce 21 avril 

et ce, dans la « terrible jungle » qu’est le Monde aujourd’hui, 

une mort après 12 ans de Pontificat, en ce jour « d’octave de Pâques » que l’on doit à l’empereur Romain Constantin au IVème siècle, 

« un jour d’octave » qui remonte d’ailleurs à une tradition de l’Ancien Testament qui prolongeait et qui prolonge encore certains « 7ème jours » religieux liturgiques par un 8ème….

Si j’ajoute à cela que la mort du Pape François, premier Pape non Européen depuis Grégoire III au 8ème siècle, 

fait aussi écho à « la Prophétie de Saint Malachie » à propos de laquelle certains avaient fait de lui dès 2013 le dernier Pape sur Terre, 

on comprendra mieux le titre de mon carnet et les troubles que l’on peut ressentir en ces temps où les événements, les chiffres, les dates et les lettres se rencontrent et se bousculent… comme jamais… 

     et pour déboucher sur quoi ? ça personne ne le sait… !

A ce stade de mon carnet, que celles et ceux qui ne le lisent qu’uniquement pour connaitre ou essayer de deviner sinon mes intentions, au moins mon état d’esprit par rapport à « certaine(s) » échéances électorales futures … se rassurent…, 

j’en resterai là pour aujourd’hui de mes « digressions » rhétoriques ou narratives fruits de mes réflexions nocturnes, de mes lectures, de ma culture… et surtout d’une « culture et tradition » à laquelle je suis attaché pour mon pays la France, pour l’Europe et pour l’Occident 

à l’heure où il est « à la mode », sinon « de bon ton », de les « brocarder » afin d’essayer de les faire disparaitre, en particulier dans une partie de nos Universités et de nos Grandes Écoles » dont c’est pourtant « la mission première » que de les transmettre, à « l’image des bâtisseurs de cathédrales » que nous devrions tous être… ,

  des bâtisseurs de cathédrales qui partaient d’un état originel d’un chantier qu’ils n’avaient pas connu pour faire quelques pas vers un avenir à construire pour celles et ceux qui les suivraient et ce, jusqu’à la terminaison de l’édifice.

       J’en resterai là, oui, disais-je… mais pour maintenant redire la gravité de « l’état du monde » d’aujourd’hui.

En terme de conditions de vies futures pour nos enfants sur notre planète 

que l’espèce dominante » (que nous sommes) s’emploie à rendre un jour prochain invivable… et ce, nous dit on …dans moins d’un siècle… 

quand on constate que la plupart des décisions prises par « les princes » qui gouvernent le Monde conduisent non pas à arrêter ce mouvement mortifère qui nous conduit « droit dans le mur », ni même à le freiner… mais plutôt à l’aggraver !

En terme de « guerre ou paix », quand on ne peut plus ni ignorer, ni nier que la Russie de Poutine ne veut qu’une chose, continuer sa guerre de conquête de l’Europe commencée en Ukraine … quel qu’en soit le prix, 

pas plus qu’on ne peut nier que « l’islamisme » vise à une conquête du Monde par « la destruction première » de l’occident qu’il mine d’ailleurs déjà… de l’intérieur.

En terme de situations dans nos Démocraties à l’image de sa médiocrité en France, en Allemagne, en Espagne et bien sûr, pire pour ce qui est des États-Unis de Trump, Musk et consorts…, 

   j’ai repensé à cet ouvrage de 1996 « les malades qui nous gouvernent » (et j’ajouterai « ceux qui voudraient nous gouverner » ), 

des malades, disais-je,  atteints aujourd’hui de maladies pires que celles dont souffraient par exemple Georges Pompidou et François Mitterrand, 

pires car « à dimensions mentales avérées » de la part de ces « dirigeants » …

En terme enfin de « monde politique français » et de ses acteurs à tous les niveaux qui ne pensent toujours qu’à leurs avenirs électoraux 

en 2026 et les municipales, 2027 les présidentielles et les législatives, sans ignorer sans doute la perspective de législatives fin 2025 suite à une motion de censure probable et à une dissolution inévitable… ce qui bousculerait le calendrier des municipales… ce dont j’ai déjà parlé par ailleurs.

Oui vraiment tout cela me confirme, en mes nuits ni paisibles ni reposantes, « que les nuits sont pour ceux qui réfléchissent trop… de pires moments »,

    surtout quand, comme c’est mon cas, tous nos horizons privés et publics se rapprochent… à grands pas…

Restent heureusement « ma foi en l’Homme », ma foi en mes valeurs et ma foi en notre jeunesse…, 

    ce qui me conduit à continuer à me battre sur tous les plans avec ma voix et avec ma plume…

Pour moi en effet ,

« Comme la vie est un éternel recommencement , seule l’acceptation de la défaite signifie la fin de tout.

Tant et aussi longtemps que l’on sait recommencer, rien n’est totalement perdu » 

    (et c’est toujours mon cas… même si je sais mon temps compté…)

« Inutile en effet de se faire des illusions

car notre vie est exactement ce que nous en faisons 

et personne, sauf nous-même, n’est responsable ni de ses succès, ni de ses échecs… »

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