« APPELER UN CHAT UN CHAT »Je persiste et je signe…
On peut l’imaginer, sinon s’en douter,… mon carnet de la semaine dernière paru sous le titre « Il faut appeler un chat un chat »,
s’il m’a valu un bon nombre d’appréciations positives m’a aussi valu pas mal d’insultes voire de menaces de la part de complices, à tous les niveaux, du niveau international jusqu’au local, de ceux que j’y dénonçais…
Puis-je dire aujourd’hui que je m’en « réjouis » ?
oui… dans une certaine mesure … et j’expliquerai pourquoi dans la dernière partie de mon carnet d’aujourd’hui…
C’est sûr que dans le monde d’aujourd’hui « appeler un chat un chat »
c’est-à-dire « appeler les choses par leurs noms, être francs et directs, sans mâcher ses mots… quelque soient les risques que l’on prend en le faisant »…
si ce n’est pas (ou plus) très courant dans le monde politique… personnellement ce sera toujours mon attitude
car si je n’affirmerai pas « que je dis tout ce que je pense » je peux confirmer « que je pense tout ce que je dis » …
Que ce soit en Europe, à l’heure où Vladimir Poutine poursuit son agression sanglante contre le courageux peuple ukrainien,
quand on constate que la soumission de Trump aux exigences de Poutine ne peut même pas satisfaire ce dernier qui, je le répète, n’a qu’un seul objectif, dominer à nouveau, les uns après les autres, les pays européens qui faisaient parti de l’URSS il y a 35 ans ou qui lui étaient soumis…,
on a une preuve de plus qu’il n’est pas d’autres solutions que d’aider massivement l’UKRAINE à résister y compris en nous privant d’une partie des stocks d’armes actuels des 27 pays de l’Union et de la Grande-Bretagne dans l’attente d’en produire suffisamment de nouvelles…
Si en effet, faute de soutien suffisant aujourd’hui à l’Ukraine, qui est notre dernier rempart face au dictateur Poutine, ce rempart s’effondrait,
nos moyens de défense actuels face à une extension du conflit en Europe de la part de la Russie seraient de toute manière tout à fait insuffisants.
Heureusement, si Donald Trump se montre malheureusement aujourd’hui pire que ce que l’on pouvait craindre il y a quelques semaines,
l’Europe s’est montrée et se montre bien meilleure dans ses réactions que ce que l’on pouvait espérer.
Il est maintenant possible qu’avec l’aide de la Grande-Bretagne, et peut-être d’autres… comme le Canada,
nous saurons nous donner finalement les moyens de ne plus être marginalisés par la Russie, les États-Unis et la Chine…,
en devenant ainsi « un pivot de la défense de l’Occident » et de ses valeurs…
Que dire de plus que la semaine dernière de la situation du Moyen-Orient
où malgré des manifestations citoyennes massives en Israël et malgré l’appel du Fatah (mouvement créé par Y. Arafat) demandant au Hamas de se retirer de Gaza,
des otages du 7 octobre sont toujours martyrisés et des civils palestiniens toujours « victimes collatérales » des terroristes qui les gouvernent
tandis que l’Iran vacille et que Trump par ses excès n’arrangent rien… sans compter les motivations de Netanyahou et les incertitudes syriennes …
On peut le dire : « rien ne va plus »… et tout peut arriver…
si du côté d’Israël, des dirigeants comme ceux qui ont su éviter le pire en d’autres temps comme Yitzak Rabin et quelques autres ne reviennent pas au pouvoir
et si les palestiniens n’acceptent pas d’avoir pour objectif 2 États coexistant « pacifiquement »… (ce que je n’entend jamais de la part de ceux qui défilent sous leur drapeau)
la guerre continuera…
J’attends toujours de la part de ceux qui brandissent comme hier des drapeaux palestiniens qu’ils affirment clairement qu’ils ne visent pas la destruction d’Israël…
On a encore vu hier à Paris et dans d’autres villes que les défenseurs des terroristes du Hamas dominaient ceux des manifestants très minoritaires qui croyaient encore qu’il s’agissait seulement de dire leur refus du racisme (et même de l’antisémitisme).
Franchement… comment peut-on oser faire croire cela ?
L’islamisme est partout, un islamisme que je ne confonds pas avec la défense des droits légitimes des musulmans de pratiquer leur religion
comme tous les autres croyants, chrétiens, juifs et autres… (je le dis et je le répète !)
Une fois encore, Mélenchon et ses « gardes noirs » ont montré à nouveau leurs vraies natures que je dénonce chaque semaine en répétant que ce « parti » n’a plus aucune valeur « de gauche »…, qu’il n’est qu’extrémiste, anti républicain, anti laïc… voire pire…
Que ceux qui s’en réclament dans la Métropole Lilloise ainsi qu’à Villeneuve d’Ascq, sachent bien que, tant que j’en aurai la force, ils me trouveront devant eux et devant leurs éventuels alliés .
Si pour moi Martine Aubry est une amie et si j’aime Lille, je ne suis pas Martine Aubry et Villeneuve d’Ascq n’est pas Lille… (qu’on se le dise !).
Puisse le monde politique français se rendre compte des dangers qui nous menacent et cesser de ne penser qu’à leurs calendriers électoraux personnels !
Puissent nos concitoyens comprendre que si s’armer pour se défendre coûte cher, cela coûte beaucoup moins cher qu’une guerre… surtout si on la perd.
Oui vraiment, aujourd’hui, je ne pouvais que redire ma conviction
et donc la réalité du « moteur » que j’ai encore au fond de moi… malgré le temps qui passe et son effet sur mon calendrier personnel :
« il me faut appeler un chat un chat ! », regarder les réalités en face, me battre pour mes valeurs et pour l’avenir de nos enfants… sans lâchetés, trahisons, ni mensonges
en n’oubliant jamais aujourd’hui « la situation » des années 1938, 1939 et 1940
quand certains, en disant, plus ou moins honnêtement, vouloir la Paix avec Hitler, nous ont amené la guerre, une défaite et 4 ans d’occupation…
Quant à moi, il se trouve qu’en revoyant un film d’Henri Verneuil de 1961 avec Jean Gabin dans le rôle principal, « Le Président »,
j’ai repensé, une fois de plus, au modeste rôle que j’essaierai de jouer dans l’avenir …
même si, à mon âge, l’espérance de vie se compte, au mieux, sur les doigts d’une seule main,
conscient quand même bien sûr, en souriant, de mes grosses différences avec « le Président » dans ce film
n’ayant jamais été Président du Conseil sous la 3eme République,
un ex-Président dans le film d’ailleurs moins âgé que moi de 7 ans et joué par un Jean Gabin qui n’avait alors que 56 ans en 1961…
Pour autant dans ses discours, ses actions et les jugements qu’il porte sur le monde politique et ses acteurs … je me suis modestement quelque peu.. « retrouvé »…
Si l’ex-Président Émile Beaufort joue encore un rôle central dans la vie politique de son pays et si ce n’est certes pas mon cas…,
J’espère cependant encore jouer un rôle dans la vie et l’avenir de Villeneuve d’Ascq, un rôle qui ne sera plus bien sûr « central »… mais qui, en certaines circonstances, pourrait être encore nécessaire sinon important ..
Le dire clairement c’est aussi pour moi aujourd’hui « appeler un chat un chat » sans ambitions personnelles, tout en étant conscient de mon âge et donc de toutes mes limites…
que de savoir et de vouloir utiliser mon expérience, mon sens des valeurs, mon amour de notre République laïque, celui de ma Ville et de ses habitants…
somme toute, de continuer jusqu’à le fin de ma vie à être ce qu’humainement j’ai toujours essayé d’être … quelque soient les moyens qui m’en seront alors restés…