Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

Carnet n°29 du 10 novembre 2009

Notre ville bourdonne.


Samedi soir, à DOUAI, à l'auditorium du Conservatoire, j'ai vécu un moment unique avec l'orchestre de DOUAI et la Maîtrise Boréale qui présentaient, en création mondiale, « Entreterres, le travail, la mine » un chef d'œuvre dédié au charbon, à la mine et aux mineurs.
Une expression, un texte, une musique, des chants d'une qualité exceptionnelle et d'une émotion sans fond ni fard...

Une fierté pour nous, Nordistes, fiers de nos racines et de notre histoire.
Une envie du citoyen et de l'élu que je suis de voir cette œuvre être présentée un peu partout dans notre région, à Villeneuve d'Ascq et bien au-delà.
Oui un moment rare....

Samedi et dimanche toujours, mais à Villeneuve d'Ascq, la 25ème édition de Fossilium, exposition née il y a 28 ans, sa magie, ses couleurs, ses lumières, venues, comme le charbon, du tréfonds de la Terre.

Près de 4000 visiteurs dans une ambiance chaude, bourdonnante et une belle exposition sur les mystères de la mer.

Villeneuve encore, le départ de 37 retraités de l'hôtel de ville avec les hommages personnels qui leur sont dus et le rappel de la nécessité du service public à l'heure où le gouvernement le bouscule à la Poste... et surtout pour 37 femmes et hommes une porte ouverte sur une autre vie.

Samedi, dimanche enfin à Villeneuve d'Ascq, avec des promenades, des concerts, du théâtre, des expos, du sport, un thé dansant de la Brigade d'animation du quartier du Pont de Bois...

La vie villeneuvoise, somme toute, qui continue alors que Ciné Cité démarre en grande forme sa nouvelle magie du cinématographe.

Vendredi dernier, un conseil de Communauté LMCU, où le temps n'était pas à la convivialité mais à l'affrontement UMP-majorité LMCU.

Rien ne nous aura été épargné avec une charge de Marc-Philippe Daubresse sur les « emprunts pourris » de LMCU, pourtant contractés du temps où il était auprès de Pierre Mauroy le seul et vrai premier vice-président, un vice-président qui revendiquait la conduite partagée de toutes les décisions.

Un long conseil, avec une défense pugnace de ces mêmes UMP des projets gouvernementaux de suppression de la taxe professionnelle et de re-découpages administratifs qui vont assécher nos finances, brouiller encore davantage le paysage institutionnel, éloigner les électeurs de certains de leurs élus et réduire leur représentativité.

Et comme dans le domaine politicien, il n'y a pas de limites, ils iront même jusqu'à s'opposer au travail de rationalisation des relations internationales de LMCU pourtant bien nécessaire après le « tous azimuts » de l'ancien régime déjà évoqué...

Un ancien régime à propos duquel il me plait de rappeler que j'étais un des rares à ne pas être dans une majorité qui allait du PCF à l'UMP...

Hier 9 novembre, à l'hôtel de ville, en réunion de lancement de la réflexion sur le budget communal 2010, j'ai pu rappeler l'importance de notre ligne directrice « ajuster les dépenses sur les recettes », accompagné d'une « révolution culturelle » en termes d'entretien et grosses réparations des équipements et d'un équilibre nécessaire dans le domaine des services communaux tarifiés entre la part couverte par l'impôt et celle couverte par le tarif payé.

Au cours de cette réunion, à propos du Grand stade, ont été aussi rappelés les engagements pris par LMCU vis-à-vis de notre ville dans un protocole voté le 25 novembre 2008 et que nous validerons lors du prochain conseil municipal.

Hier enfin, et cela n'aura échappé à personne, on fêtait à Berlin le 20ème anniversaire de la chute du mur.

Contrairement à M. SARKOZY je ne dirai pas que j'y étais... mais, comme lui, je devais y être quelques jours après, avant d'être cloué à l'aéroport de Roissy par une crise de coliques néphrétiques... Comme quoi l'Histoire a aussi ses petites histoires...

Comme celle qui courrait sur les blogs : « Il y a 20 ans les Allemands de l'Est n'avaient pas le droit de voyager... Aujourd'hui beaucoup d'entre eux n'en ont plus les moyens ».

Et oui, il n'y a pas que des murs en béton... il y a aussi, toujours et plus que jamais « le mur de l'argent ! » (comme au bon vieux temps du Front Populaire).

À ce propos d'ailleurs, maintenant que la presse ne se contente plus de relayer les sondages « bidonnés » de l'Élysée, un tout dernier nous confirme que « 63% des Français jugent mauvaise la politique du gouvernement » (du jamais vu !) et que 54 % d'entre eux sont contre le grand emprunt qui nous est annoncé.

Et pour clore aujourd'hui ce carnet, du côté de la pandémie grippale et des vaccinations c'est encore la grande incertitude en termes de calendrier, de modalités, d'intentions et de moyens... on n'est plus très loin de « la grande pagaille »...

On terminera, en méditant « qui que l'on soit », deux citations « citoyennes »,
« Il est à mon sens d'un plus grand homme de savoir avouer sa faute que de savoir ne pas la faire. »
Paul de Gondi, cardinal de Retz

« Le difficile n'est pas de monter, mais en montant de rester soi. »
Jules Michelet
(à l'intention des p'tit(es)s jeunes qui montent... ou voudraient monter)

Et puis une petite dernière juste pour « les amoureux de la rime ».
Elle est de Bussin Rabutin
« L'absence est à l'amour ce que le feu est au vent, il éteint le petit, il allume le grand »






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