Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

CARNET n°5 du 18 août 2009

Pluralisme des idées et communauté de valeurs.


Chacun le sait : le fondement de « Rassemblement Citoyen », la ligne directrice de notre campagne municipale et aujourd'hui notre gestion de notre Ville tient en une phrase :
« Il n'est pas nécessaire d'être d'accord sur tout pour travailler ensemble au service de tous ! ».

C'est et ce sera plus que jamais dans l'avenir ma ligne directrice à condition de ne pas oublier qu'il faut ne pas être en rupture sur les valeurs !

C'est pourquoi, depuis 18 mois, malgré nos différences, on travaille bien au sein d'EPVA, au sein de la majorité avec les Verts et même avec quelques socialistes qui, pourtant, ne sont pas dans la majorité.

C'est pourquoi aussi, malgré tous mes efforts, il est impossible non seulement de travailler mais même d'avoir des relations « normales » avec les élus UMP.

Et ce qui se passe en ce moment au niveau national entre l'UMP et la droite extrême de Monsieur de Villiers nous confirme bien que la notion même de « valeurs » leur est inconnue...

Après avoir « vampirisé » les électeurs du FN, l'UMP absorbe aujourd'hui les idées de Monsieur de Villiers... sinon ses valeurs.

Qu'en pensent les anciens du MODEM et les anciens socialistes qui « par l'odeur du fromage alléchés » ont épousé l'UMP ? Vont-ils maintenant assumer cette "nouvelle communauté de valeur" ?

Une nouvelle fois je le redis, si on veut éviter que cela continue à s'aggraver et que cela perdure au-delà de 2012, il faut que le camp du progrès réagisse et s'organise dans le pluralisme des idées et la communauté des valeurs, sans esprit de supériorité des uns ni repli identitaire des autres...

Vers une nouvelle FGDS précédée d'un Comité National de Liaison des Forces de Progrès en y associant, le moment venu, les sympathisants et les électeurs de ces forces.

Il ne faut pas perdre de temps ! La rentrée 2009 sera vitale en la matière.

Mais cette rentrée risque aussi dans un autre domaine d'être marquée gravement par les conséquences de la pandémie grippale annoncée.

Des chiffres fusent avec des millions de malades et des centaines de milliers de morts...

On nous a demandé de recenser les chambres froides et l’on parle de fermetures d'écoles.

Rentrée toujours, la situation en Afghanistan se durcit avec des Talibans qui multiplient des massacres pour éviter que les femmes afghanes ne votent...
Qu'en pensent certains « religieux » dits modérés qui se disent les défenseurs de leurs traditions dans notre République !

Et là, encore, je le redis car je le crois : Vive la Laïcité !!!
On relira en la matière avec intérêt les écrits et les discours de Jaurès, Blum et Mitterrand...

Rentrée encore, le chômage et la misère vont continuer à s'aggraver malgré « les bonus » des banquiers...

La délinquance, elle aussi, est repartie à la hausse, toujours plus violente nonobstant les discours de notre Président-Ministre de l'intérieur.
Oui, on peut là aussi « casser les thermomètres »... Les faits demeurent et ce sont toujours les plus faibles et les plus pauvres qui en pâtissent.

Pour essayer de retrouver le sourire, retournons à Villeneuve d'Ascq où la chaleur estivale sied bien à sa verdure et à ses lacs.

Qu'il est bon de s'y promener parmi les arbres et au milieu des fleurs.
À Villeneuve d'Ascq, on peut aller « de partout à partout » à pied quasiment en site propre.

Un moment d'émotions ce samedi 15 août avec Monsieur Mick DELRUE et les anciens de Rhin et Danube à la Planche-Epinoy sur leur stèle pour commémorer le 65ème anniversaire du débarquement de Provence.

La mémoire, c'est important, tout comme l'est la mémoire de notre ville dont les 40 coups vont sonner le 25 février 2010...

Allez... une dernière boutade avant d'en terminer à l'heure où les travaux préparatoires au chantier du futur stade du LOSC inquiètent certains riverains, 2 matchs, deux défaites et une 17ème place...

Attention les petits... en 2012, il vous faudra remplir un stade de 50000 places !

Et puis enfin, une citation d'un vieil ami aujourd'hui disparu, Jean Poperen :
« Même lorsque s'abat l'orage, le blé ne meurt pas ».

Par moments sur le plan public comme sur le plan privé..., j'avoue que je m'y accroche.







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