Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

Carnet n° 49 du 19 janvier 2010
L'ombre s'enfuit.


« L'ombre s'enfuit, tout n'est que songe et tu n'es plus, malgré tous nos désirs, qu'un souvenir ».

Qu'on veuille bien ne pas chercher dans ces paroles écrites sur « Tristesse » de CHOPIN une explication publique ou privée à je ne sais quelle tristesse de ma part, tout juste un peu de mélancolie après un beau week-end placé sous le signe de fêtes, de cérémonies de vœux, de galettes et de sports... avec en point d'orgue un beau concert à l'Église d'Ascq qui, avec cette œuvre de Frédéric CHOPIN, nous a rappelé que 2010 verrait le 200ème anniversaire de sa naissance.

J'ajouterai cependant que ce rappel me conduit à reformuler une demande, pour Frédéric CHOPIN, bien sûr, mais aussi pour tous les écrivains, musiciens artistes et personnages publics dont les noms figurent aux frontons de nos écoles, de voir les communautés scolaires les « revisiter » et nous proposer ici une décoration, là une citation... qui les sortiraient, sinon de l'anonymat, tout du moins d'une « banalisation » de leur nom toujours imméritée...

Cette évocation du temps qui passe me rappelle aussi que mon prédécesseur, Jean Desmarets, maire de Flers puis de Villeneuve d'Ascq durant 30 ans, aurait eu 100 ans en 2010 et qu'en juin prochain, nous allons donner son nom au square de la mairie du Breucq (où il aimait se promener), que Villeneuve d'Ascq verra, le 25 février, le 40e anniversaire de la fusion de Flers, d'Annappes et d'Ascq qu'il a créée. Et, on m'autorisera à le dire, que cela fera 30 ans que ma mère Stanislawa JANCZESKI aura quitté ce monde ...

Mais, je l'ai dit, ce week-end fut surtout un vrai week-end de fêtes avec, à nouveau, une très belle victoire du LOSC « qui va finir par mériter son nouveau stade », quatre cérémonies de vœux avec galettes dans des associations, une AG importante de l'amicale laïque d'Ascq, des concerts et un bal folk organisé par la belle communauté éducative du collège RIMBAUD, des remerciements aux citoyens qui ont fait scintiller notre ville en décorant leurs logements pour Noël, sans oublier la cérémonie des vœux au personnel communal villeneuvois.

Quelques mots sur cette cérémonie où j'ai pu dire que les villeneuvois ont tout lieu d'être fiers d'une grande majorité de notre personnel communal et des services publics que nos agents leur rendent dans des conditions pas toujours faciles.

Des mots aussi pour souhaiter que tous les élus qui leur ont fait des sourires et des minauderies ne changent pas de discours quand, au moment du vote du budget, ils se plaignent de trop de personnel tandis que leurs amis font de même à Matignon et à l'Elysée.

Cette remarque de bon sens de ma part m'a valu une tentative d'interruption de mon discours de la part d'élus UMP, comme quoi la politesse et la correction dont on reproche souvent l'absence chez les jeunes concernent aussi certains adultes.
MM. les élus UMP, je vous rappelle à un minimum de politesse et de respect à la fonction républicaine à défaut d'autre chose... « à l'impossible, en effet, nul n'est tenu... »!

Albert Camus, avait déjà raison, il y a plus de cinquante ans, quand il écrivait :
« Il n'y a pas longtemps, c'étaient les mauvaises actions qui demandaient à être justifiées, aujourd'hui ce sont les bonnes »

À l’époque, déjà, il regrettait certaines régressions en matière d'éducation. Depuis, cela s'est aggravé et je ne manquerai jamais, même si cela déplait, de le rappeler à certains adultes.

Dans l'actualité nationale, on a aussi beaucoup parlé des élections régionales chez les Verts et au PS avec, nous dit-on, un tiercé :

Un dernier mot de politique : sur un plateau télé, Martine AUBRY s'est dite disponible pour 2012...

Reste à créer toutes les conditions pour rassembler autour d'un projet novateur plus de 50% des Français et là, quels que soient les qualités « des prétendant(e)s au titre », il y a encore du chemin à faire.

Je finirai par l'énoncé de deux drames :

On sait que ce peuple Haïtien n'aura jamais cessé d'être martyrisé depuis le temps de l'esclavage jusqu'à aujourd'hui en passant par les « tontons macoutes » des Duvalier « Papa Doc » et « Baby Doc » dont je considère que l'accueil, dans le luxe, en France en 1986 est une tache pour la France mitterrandienne de l'époque et du gouvernement Chirac-Pasqua qui l'a suivi quelques semaines plus tard !

Et pour conclure ces belles paroles d'Albert CAMUS dans « L'homme révolté »... à méditer «  sans modération »  par tous  les « politiques » :
« Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble mais ce qu'elle exige »

Oui, Jean Jaurès...
« Le courage, c'est chercher la vérité et de la dire »

même et surtout parce que ce n'est jamais facile !

Oui aussi, cher François Mitterrand,
« Le sentiment d'injustice ne suffit pas à vaincre l'injustice »







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