Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

Carnet n°15 du 22 septembre 2009

Un automne de couleurs vêtu.


Ce premier jour de l'automne a toujours inspiré les poètes et rendu mélancoliques beaucoup de femmes et d'hommes à cette heure où l'été s'éteint et où commence une descente vers l'hiver :
des « sanglots longs des violons de l'automne (qui) blessent mon cœur d'une langueur monotone »
au « 22 septembre, à l'aube vous partîtes et depuis chaque année à la date susdite.... je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous ».

Que de douces sensibilités ! ... Ainsi est faite l'âme humaine.

Ce 22 septembre 2009 est ensoleillé et « il (ne) pleut (pas) sur nos cœurs comme il (ne) pleut (pas) sur notre ville »...

Le week-end des 19 et 20 septembre a été à cette image avec des journées du patrimoine toutes en sérénité. Sans bousculade et d'un pas tranquille, des milliers de Villeneuvois ont été à la rencontre de leurs racines et de leurs quartiers.

Je les ai croisés avec délices entre deux tours aux 24 heures de la Cousinerie, qui ont elles aussi, retrouvées un calme et une douceur qui les avaient quittés, il y a 2 ans, faute de moyens municipaux d'accompagnement suffisants.

À Concorde, « l'Automne Bleu », cadeau des personnes vieillissantes à tous les autres villeneuvois, s'est ouvert ce dimanche après que la veille au soir Amnisty International a rassemblé ses troupes autour de son grand bal folk annuel.

Le soleil était au rendez-vous et notre week-end Villeneuvois fut une nouvelle fois à l'image de notre ville avec, bien sûr, par ailleurs, ses milliers de promeneurs autour de nos lacs et dans nos parcs... et nos sportifs à la tâche dans les salles de sports et sur leurs terrains.

Oui, on l'aura une nouvelle fois compris,... j'aime notre ville et je suis fier d'être Villeneuvois.

C'est cette fierté et, un peu, une forme d'exemplarité que je veux faire partager dans notre métropole avec mon travail en tant que Vice-président de LMCU.

Je n'y ménage pas mon énergie sur le logement bien sûr, sur le rééquilibrage de ses territoires, sur une nécessaire conciliation entre ses rêves et nos réalités, sur la mise en œuvre du programme « Ville Nouvelle Renouvelée », sur le Grand Stade voté d'un seul cœur par le PS et l'UMP et dont il nous faut maintenant minorer les nuisances et maximiser les avantages potentiels.

La mise en place d'une commission de suivi, largement ouverte à tous, partisans et adversaires du stade est une belle illustration de cette démarche. Et celle qui dit le contraire ou qui voudrait faire croire que je devrais faire croire le contraire ne grandit pas la politique....

Il faut dire que quotidiennement l'exemple vient de haut avec, en fond d'écran, une entreprise de démolition de nos collectivités et, en premier plan, le cinéma de série B de l'affaire Clearstream, « degré zéro » de la politique...

Il est vrai que cela provoque par effet de « vases communicants » une petite remontée du PS où les querelles apparaissent plus raisonnables face à « cette haine affichée entre 2 titans de l'UMP ».

Où est le temps des Mitterrand - Giscard ? Loin, très loin, trop loin… et ce malgré ce clin d'œil de VGE à travers un roman tout en finesse et en rêve sur le thème du « Président et de la Princesse »...

On peut et l’on doit à la fois gérer et préparer l'avenir, être réaliste pour faire rêver.
Il faut d'ailleurs savoir gérer le présent pour préparer l'avenir et ce n'est certes pas le cas de notre Président actuel qui plombe l'avenir de nos enfants par un déficit financier abyssal des comptes de « la Maison France ».

Le monde « crève » d'une absence de vision d'avenir de ses dirigeants qui le condamne aux excès, aux violences et aux intégrismes, à toujours plus de richesses pour les plus riches, toujours plus de misères pour les plus miséreux.

Je le redis à certains « beaux esprits » : la solidarité n'a rien à voir avec la charité !

Tout le monde peut avoir du cœur, mais, l'important, c'est de gérer en respectant nos principes et les droits fondamentaux de tous !
Et quand des Roms sont chassés de chez eux par des dirigeants de pays membres de l'Union Européenne, il faut d'abord faire respecter le droit européen. N'est-ce pas Monsieur Barroso ? N'est-ce pas Monsieur Sarkozy ?

Je ne dirai jamais rien d'autre... C'est une question là aussi de principe car si on abandonne ses principes, on perd tous ses repères et ses raisons de vivre, ses combats pour ses idées et ses valeurs.

Voilà, en ce premier jour d'automne, quelques bouteilles jetées à la mer grâce à des carnets que nos sites internet ouvrent chaque mois à quelque 5000 visiteurs...

Avec pour terminer une citation :

« Le plus grand secret du Bonheur c'est d'être bien avec soi »
Fontenelle.

Et une autre à laquelle vous avez failli échapper :

« Une société d'athées s'inventerait aussitôt une religion »
Honoré de Balzac

(j'en connais qui l'ont fait à grande échelle... et d'autres qui le font à la leur).






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