Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

Carnet n°2 du 8 août 2009

Être aux manettes en équipe.


L'été, c'est le moment pour moi de faire le bilan de 17 mois de travail intense et d'affiner notre feuille de route 2009/2010 pour Villeneuve d'Ascq.

Il faut bien sûr continuer dans la voie tracée avec une maîtrise rigoureuse de nos dépenses pour maintenir, voire améliorer nos services publics malgré la crise et la politique de l'État et ce, sans augmenter les taux de fiscalité.

La priorité donnée aux problèmes quotidiens des citoyens, leur contact direct avec leurs élus, la propreté et le fleurissement, les réparations rapides de tout ce qui a été laissé à l'abandon depuis quelques années... tout cela nous mobilise à plein temps.

Deux exemples parmi bien d'autres de l'état de la gestion de notre Ville à notre retour :

Nous continuerons donc à faire ce travail par une mobilisation intense des élus et des services en lien avec les citoyens organisés dans les conseils de quartier, dans la vie associative ou tout simplement individuellement.

Information– concertation - participation sont des maîtres mots
On est loin de certains blogs qui ne sont que des exutoires pour quelques dizaines d'accros du net quand ce ne sont pas les formes modernes des corbeaux et de leurs lettres anonymes...

Dans le même temps bien sûr, on prépare l'avenir avec le 40e anniversaire de Villeneuve d'Ascq qui devrait se concentrer sur février 2010 quitte à labelliser « 40 ans » quelques autres manifestations associatives, municipales et citoyennes au long de l'année.

Il nous faudra aussi continuer à parfaire un équilibre retrouvé entre le sport de haut niveau et le sport pour tous en particulier dans nos quartiers.

Si les fêtes populaires ont retrouvé de la couleur, l'identité culturelle de notre Ville reste à préciser.

La préparation du PLU (Plan Local d'Urbanisme) pour mettre en œuvre notre programme en termes de logements adaptés à nos besoins sera une de nos tâches essentielles avec la mise en œuvre de la Ville Nouvelle Renouvelée et un chantier du grand stade sous haute surveillance citoyenne !

Je serai « aux manettes » pour coordonner tout ce travail.

Dans un article récent, Nord Éclair qui faisait l'historique des 30 dernières années écrivait : Gérard Caudron «  la grande gueule » est revenu, mais quid de son équipe ?

Et bien elle est largement aussi bonne que celle de 1977, et l’on verra que, comme après 77, les meilleurs vont rester et d'autres, après un passage visuel et actif de quelques mois ou années vont disparaître du paysage... c'est la règle de la vie publique.
« Avoir du génie de temps en temps c'est plus facile que d'avoir du talent en permanence... ».

Pour revenir à juillet, une date restera dans ma mémoire pour plusieurs raisons et parmi elles le 25 juillet. J'ai fait le Ventoux, non pas en vélo mais en voiture avec le directeur sportif de COFIDIS : une expérience extraordinaire... On est dans la course, on ne voit rien, on ne saura qu'après-tout le monde qui a gagné mais on vit la « perfection » de la machine, sa précision, la sueur des coureurs, les besoins naturels de plus de 500 hommes où les arrêts ne sont pas prévus, les risques et les dangers, les spectateurs hystériques et imprudents, les descentes de cols en dérapage contrôlé. Je ne le referai pas... mais l'expérience en valait la peine.

Mais au-delà de tout cela, il y a la crise économique et le drame des chômeurs dont la détresse est aggravée par les annonces de rémunérations inouïes prévues pour ceux qui nous ont mis « droit dans le mur », il y a quelque mois !

Monsieur Obama, en chute libre dans les sondages, se dit optimiste comme Monsieur Sarkozy en vacances luxueuses en Provence...

On me dira, « les sondages »... oui je l'admets, ils sont relatifs. Monsieur Obama travaille, sa cote baisse.
Monsieur Chirac est en pantoufles... elle remonte. Monsieur Sarkozy sort de l'hôpital et c'est l'extase.

La popularité ne doit pas être un objectif et ce qui m'importe ce seront les résultats qui seront comptabilisés à mon départ plus que « ma cote d'amour »...

Bien sûr de là à accepter d'être menacé, pour certains par des balles, pour d'autres par d'autres manières... il y a une limite. Mais on ne fait rien sans risque ! Ainsi va la vie !

Un dernier mot pour finir avec les perspectives du Grand Stade...
Jeudi 6 août le LOSC jouait un match retour européen (3ème tour de l'Europa League).
La presse parle de 15 000 spectateurs.
On est en droit une nouvelle fois de s'interroger sur le choix d'une capacité de 50 000 places pour le futur stade...
Et cela même si, à ce jour, on n'y peut plus rien...







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