Le journal d'une mauvaise herbe, 101 carnets au fil du temps
… pour quelques coquelicots de plus

Carnet n°10 du 4 septembre 2009

Vivre en ville ensemble.


L'heure est bien sûr à la rentrée. Les « bronzé(e)s » croisent celles et ceux qui ne sont pas partis, et ce, avec « juste ce qu'il faut d'activisme verbal » pour compenser des absences plus ou moins longues, certes naturelles mais qui ne devraient pas les obliger à bousculer celles et ceux qui n'ont pas cessé de travailler.
Somme toute, dans les couloirs de l'hôtel de ville, c'est un peu la cour d'école, radio moquette en plus et éclats de rire en moins.

Dans les écoles, la rentrée ne s'est pas trop mal passée : tout le monde était « sur le pont », enseignants, services académiques, services et élus municipaux, parents et bien sûr, élèves.

Quelques tensions ici ou là par manque de moyens pour accueillir de très jeunes enfants même si la mobilisation « a payé » et a réduit l'ampleur de ces problèmes.

Cela n'a pas empêché « la vigie locale » de l'UMP de dénoncer la ville qui refuse de compenser la pingrerie de l'État UMP en la matière en ne créant pas « ces fameux jardins d'éveil » dont on cherche encore l'intérêt (en dehors du désengagement financier de l'État sachant qu'il existe déjà chez nous des écoles et des jardins d'enfants)
« Langue de bois politique... quand tu les tiens.... »

L'exemple vient de haut, puisqu'en matière de délinquance, l'échec éclatant des années Sarkozy, ministre de l'intérieur d'abord puis Président ne peut plus être nié.
Il y a certes moins de chèques sans provisions, mais il y a infiniment plus de violences aux personnes.... ce qui est infiniment plus grave.

Et l'UMP local de rebondir : que fait la Mairie ?

La mécanique verbale est simple : quand la gauche est au pouvoir, l'insécurité, c'est de la faute du gouvernement, et quand la droite est aux affaires nationales, c'est de la faute aux élus locaux de gauche ! CQFD...

Tout est à cette image ! Autre exemple, les « bidonvilles » de Roms... Que fait le Maire ? entend-on... Il interpelle l'État qui fait la sourde oreille. Pourtant la question des Roms n'est, en aucun cas, une responsabilité locale : c'est celle de la commission européenne qui ne fait pas respecter les droits des minorités dans les pays de l'Union Européenne d'où ils viennent, et qui pourtant croulent sous les mânes financières européennes et c'est bien sur aussi celle de l'État dans ses fonctions régaliennes de gestion des flux migratoires...

Au demeurant, cessons de « tirer sur l'ambulance ». Le gouvernement est lui aussi confronté à de lourds problèmes : crise, récession, chômage... face auxquels les solutions ne sont pas évidentes, n'en déplaise à certains prêcheurs.

Raison de plus pour « le camp du progrès » de se creuser un peu les méninges sans se contenter de prendre le contre-pied de certaines décisions ou de les abonder de 20 ou 30%.

Il n'y a pas d'autres solutions pour 2010 et les régionales, 2012 et les présidentielles que de :

C'est ce que, personnellement, j'ai rappelé avec force aux militants de Rassemblement Citoyen réunis le 2 septembre en CCA, Comité citoyen d'animation, (après avoir redit notre feuille de route d'ici le 25 et le 27 février 2010, mes nouvelles méthodes de travail, mes souhaits et exigences en direction de tous les élus au service de notre ville) :

Rassemblement Citoyen, dont le Président est Sylvain ESTAGER, très représentatif avec son équipe de la nouvelle génération politique, sera donc doté pour 6 mois d'un porte-parole en ma personne chargé des Régionales et de la rénovation politique du camp de celles et ceux qui se réclament des Valeurs du progrès et de la solidarité.

Dans les gros dossiers dont devraient se saisir celles et ceux qui voudraient remplacer les gens aujourd'hui au pouvoir national, il y a le logement et l'habitat.
Et je ne saurais trop conseiller de suivre, en la matière, la démarche qualitative et pragmatique que j'essaie d'insuffler au niveau de LMCU.

LMCU encore, la préparation de la commission de contrôle et de suivi des travaux du Grand Stade se prépare.
Nos exigences sont simples : une structure composée d'élus, de techniciens, de responsables et de citoyens tous attentifs et pugnaces qui, sans remettre en cause par principe une décision "démocratiquement prise", ne laisseront passer aucun excès ni aucune dérive grâce à une vigilance sans faille.

Son installation est prévue le 18 septembre.
Là encore, nous sommes dans le domaine du « Vivre ensemble en Ville » où chacun doit trouver le juste équilibre entre ses exigences naturelles et celles des autres que ses propres activités perturbent.

Pas facile... mais plus les Villes seront « denses » comme le veut une pensée dominante « architecturo-verte », plus cette problématique du « Vivre ensemble » sera prenante à chaque instant de la vie quotidienne.

J'en appelle au bon sens, à la tolérance, au sens de la relativité, à l'écoute et au respect, sans oublier « l'éducation et la civilité à tout âge » ni l'ardente nécessité que chacun sache bien que si chacun a des droits pour lui-même, il a des obligations pour les autres.

« C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir »
Chateaubriand - Mémoires d'Outre Tombe






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